vendredi 24 mai 2013
La ministre
Élaine Zakaïb déplore que la
partisanerie remette en cause un
outil réclamé par les milieux
économiques

Québec, le 24 mai 2013 - À la
fin des consultations sur le
projet de loi 36, la ministre
déléguée à la Politique
industrielle et à la Banque de
développement économique du
Québec, Mme Élaine Zakaïb, s’est
dite heureuse des commentaires
reçus de la part des acteurs
économiques, les futurs clients
et partenaires de la Banque de
développement économique du
Québec (BDEQ), mais très déçue de
l’attitude partisane de
l’opposition officielle et de la
deuxième opposition.
« Ils ont entendu comme moi la
très large adhésion des milieux
économiques aux objectifs de la
Banque de développement,
notamment dans son intention de
faciliter la vie des
entrepreneurs et l’accès au
capital de risque », a affirmé
la ministre déléguée Zakaïb.
«
Ils ont entendu comme moi que
les entrepreneurs et les régions
attendaient avec impatience un
outil mieux adapté à leur
réalité et à leurs besoins. Ils
ont entendu comme moi que la
majorité des intervenants
voyaient en la BDEQ cet outil
efficace. »
La ministre déléguée Zakaïb a
affirmé être abasourdie de voir
que la partisanerie politique
peut prendre le dessus sur un
enjeu aussi crucial que celui du
développement économique.
« Demander des amendements est
une chose, mais de là à rejeter
du revers de la main la mise en
place d’un guichet unifié et
d’une approche de
décentralisation, il y a un pas
qu’une opposition responsable
aurait dû refuser de franchir »,
a-t-elle martelé.
« Ils devront
répondre de leurs gestes aux
entrepreneurs, aux régions et à
l’ensemble de la population du
Québec, qui feront les frais de
leur partisanerie. »
La ministre déléguée a rappelé
que la création de la Banque de
développement économique
permettrait de répondre plus
efficacement aux besoins des
entrepreneurs et des régions
grâce à une nouvelle approche.
Une approche régionalisée qui
permettra d’avoir un bureau et
des ressources permanentes dans
chaque région et une stratégie
élaborée par et pour elles, en
collaboration étroite avec les
centres locaux de développement.
Cette nouvelle approche
proactive donnera aussi à la
Banque de développement le
mandat d’accompagner les
entrepreneurs, tout en mettant
en œuvre des projets
stratégiques. Enfin, cette
approche considère les
entrepreneurs comme des clients
et adapte ses services à leurs
besoins et non l’inverse.
La ministre déléguée, qui a fait
toute sa carrière en
développement économique, dont
dix ans en développement
régional, a cependant tenu à
rassurer les entrepreneurs et
les régions.
« C’est pour vous,
a-t-elle conclu, que je suis
venue en politique. Je ne me
laisserai pas décourager. »
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