mercredi 19 juin 2013
Kronos
Canada inc. de Varennes
L’employeur doit mettre fin au
lock-out des 320 salariés

Brossard, le
18 juin 2013 – La direction de
Kronos Canada inc. doit lever le
lock-out imposé à ses 320
travailleurs et travailleuses le
13 juin dernier. Elle doit
surtout revenir à la table de
négociation pour convenir d’un
contrat de travail qui soit
respectueux et reconnaissant des
efforts consacrés à la
prospérité de cette entreprise.
C’est l’appel
que lancent aujourd’hui la
Fédération de l’industrie
manufacturière (FIM) et le
Conseil central de la Montérégie
(CCM) affiliés à la CSN.
Rappelons qu’après seulement
huit rencontres de négociation
et six séances de conciliation
devant le ministère du Travail,
l’employeur a procédé à un
lock-out illégal, le 13 juin, et
au renvoi de salariées alors
présents dans l’usine sans aucun
préavis et à l’encontre des lois
du travail deux jours avant la
fin de la convention collective.
Puis,
l’employeur s’est retiré de la
table de négociation le jour
même de l’échéance de la
convention, le 15 juin en
après-midi, avant d’imposer un
lock-out indéterminé dès le
lendemain. À noter que cette
entreprise n’a jamais connu de
conflits de travail majeurs.
« C’est assez choquant de voir
comment une entreprise devenue
prospère grâce au labeur de ses
travailleurs et travailleuses
peut, du jour au lendemain,
jeter à la rue 320 personnes
sans aucune autre considération,
lance Alain Lampron, président
de la FIM. La direction de
Kronos doit mettre un terme au
lock-out et reprendre rapidement
les pourparlers avec ses
employées. C’est une question de
respect envers eux et envers
lui-même. »
Pour Annette
Herbeuval, présidente du CCM-CSN,
« le recours à une fermeture
illégale tout juste avant la fin
de la convention collective,
puis d’un lock-out le 16 juin,
pénalise non seulement les
travailleuses et les
travailleurs et leurs familles,
qui sont maintenant sans
revenus, mais aussi toute la
région de Varennes. Nous
appuyons sans réserve ces
travailleuses et travailleurs
qui luttent pour maintenir leurs
acquis, dont ceux entourant la
protection des emplois contre la
sous-traitance ».
Parmi les
enjeux de cette négociation en
vue du renouvellement de la
convention collective figurent
la sous-traitance, le régime de
retraite à prestations
déterminées, les horaires de
travail, les heures
supplémentaires, les libertés
d’action syndicale, dont une
modification majeure à la portée
du certificat d’accréditation.
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