DISSOLUTION DE LA SDC
Lise Bibeau et Louise Sylvestre expliquent leur point de vue

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D’abord, il est important qu’un bref historique s’impose pour mieux comprendre la conjoncture dans laquelle les marchands et les commerces ont vécu dans le passé, et ce qu’ils vivent aujourd’hui.

La Sidac de Sorel fût institué dans un contexte économique tout à fait différent d’aujourd’hui, l’on doit remonter aux années 1984-1985 à l’époque de l’apogée de nos industries locales, nous y comptions les Marine Industrie Ltée, Fer et Titane, Atlas Steel, Crucible Steel, Sorel Industrie , elles étaient à plein régime et le chômage était au plus bas…  Les argents se dépensaient et ils en avaient pour tous les commerces et tous les marchands.

Observons maintenant le contexte d’aujourd’hui au niveau des commerces et des marchands, combien y a-t-il de locaux commerciaux à louer ? Combien de commerces ont dû fermer leurs portes ? Combien de commerces s’efforcent à demeurer ouvert ?

Pour plusieurs commerçants la facture est devenue de plus en plus salée et ils et elles se doivent de faire presque de la magie pour survivre, plusieurs industries n’ont pas survécu et malheureusement la sécurité du revenu a pris sa place, donc moins d’argent en circulation et de plus le vieillissement de la population est bien présent dans notre milieu et dont leur consommation est devenue limiter. Il serait curieux de compter les maisons de retraite dans notre ville.

Quant à la SIDAC, nous ne croyons pas qu’elle a su suivre le rythme de ses membres et su comprendre leurs doléances et leur point de vue, elle n’a pas su s’ajuster à leur capacité de payer, en était t-elle trop éloignée ou simplement absente aveugle ou sourde ??

En fait, ce n’est que depuis quelques mois lorsqu’elle (SDC) s’est sentie secouée par ses membres qui avaient demeuré jusqu’ici silencieux, qu’elle a entreprise une campagne de publicité sans précédent et prête à changer bien des choses, reconnaissant assurément quelques erreurs commises.

Probablement trop tard, la SDC avait réussie à atteindre le seuil de tolérance de ses membres, et s’il y en a une, à s’interroger sur cette situation, elle devra être la première à en analyser la réponse reçue de ses commettants .…

Dorénavant, ce que les marchands et les commerçants n’accepteront plus et ne permettront d’aucune manière, sera cette obligation d’appartenir à toutes organisations sans l’approbation personnelle de chacun et chacune, ils et elles ne veulent plus revivre ce régime dominateur allant jusqu’à la poursuite légale de ses cotisations avec intérêt.

Lorsque la SDC fera son post-mortem de sa dissolution, elle s’interrogera sérieusement si elle en est la cause principale ???

Les marchands et les commerçants auront retrouvé leur souveraineté et surtout un certains répits dans leurs cotisations monétaires onéreux qui leurs étaient imposées impérativement, par contre ils et elles seront toujours disposés à collaborer avec tous les organismes dont leurs activités représenteront des répercussions économiques pour notre région et notre ville Sorel-Tracy.

La démocratie s’est exprimée clairement et sans équivoque par cette voie référendaire.…….. Merci à ceux et à celles qui ont participé et qui ont exprimé leurs opinions d’une façon sincère.

Nous sommes quelque peu déçu de la participation des membres de la SDC, mais nous croyons que la SDC (elle-même) avait déjà jeté la serviette… pour nous c’est le résultat qui compte.

Lise Bibeau, commerçante (au centre-ville) depuis 49 ans et Louise Sylvestre.