Football cadet AA
Les Polypus à la conquête d'un cinquième titre consécutif


Patrick Turgeon - Journal Les 2 Rives - 30 mai 2006

Pour la cinquième fois en autant de saisons, les Polypus cadets de l'école secondaire Fernand-Lefebvre (ESFL) de Sorel-Tracy feront les frais de la finale de la Ligue de football du sport étudiant cadet AA des Cantons-de-l'Est qui sera présentée ce vendredi 2 juin, dès 19 h 30, au terrain de l'ESFL. Pour cet affrontement sans lendemain, les excellents joueurs de l'entraîneur-chef Harold Turbide affronteront leur éternel rival, les porte-couleurs des Panthères de l'école secondaire Jeanne-Mance de Drummondville.

Lors du seul affrontement entre les deux équipes cette saison, les Polypus n'ont eu aucune difficulté à vaincre Jeanne-Mance, les bafouant 25-0. Et lors des quatre premiers duels présentés en finale de circuit lors des années précédentes, les footballeurs sorelois ont toujours eu le meilleur sur leurs adversaires. Les joueurs cadets n'ont en fait jamais connu la défaite depuis la création de cette formation. "Nous visons un cinquième titre consécutif. Si mes joueurs évoluent à la hauteur de leur talent, il ne devrait pas y avoir de problème pour remporter cette rencontre. Depuis nos débuts dans le circuit, nous sommes vraiment dominants. Au point au certaines équipes ne veulent plus jouer contre nous", a mentionné le coach Turbide, lors d'un entretien téléphonique, samedi soir.

À cet effet, les Polypus n'ont même pas eu à travailler pour atteindre la finale. Ils ont obtenu leur laissez-passer, vendredi soir, gagnant le match de demi-finale par forfait. L'équipe adverse, les Rebelles du pavillon La Montée de Sherbrooke, a décidé de ne pas se présenter pour le match. Lors de l'affrontement entre les deux équipes plus tôt cette saison, les Polypus avaient écrasé les Rebelles, 70-8. Mais surtout, cinq joueurs des Rebelles avaient subi une commotion cérébrale, un autre, une dislocation de l'épaule et un dernier avait été blessé au cou. Une situation que déploraient certains parents de cette équipe et ce, bien qu'on doive convenir que le football est un sport de contacts violents.

"Certains parents des joueurs de l'équipe sherbrookoise considéraient qu'il était dangereux pour leurs enfants de venir jouer à Sorel-Tracy. Nos joueurs sont imposants et excellent dans leur jeu, mais eux, de leur côté, ils sont petits. En bout de ligne, il est désolant de voir une équipe refuser de jouer un match de demi-finale", a conclu le mentor des Polypus, espérant voir les siens remporter un cinquième championnat.  

 

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