mercredi 28 avril 2010

KEITH EMERSON ET GREG LAKE RÉUNIS A NOUVEAU

C’est mardi le 13 Avril que nous avons pu assister à la salle Maisonneuve de la PDA à une prestation intimiste de ces deux légendes du rock progressif. C’est devant une salle comble que se sont exécutés ceux qui jadis furent nos idoles de jeunesse.

Emerson et Lake respectivement âgés de 65 et 62 ans furent acclamés dès leur entré sur scène : une scène d’ailleurs assez sobre et sans artifices représentant un studio d’enregistrement. Je dois tout d’abord mentionner que suite à un repos forcé de Greg Lake secondaire à une sérieuse infection laryngée, nos deux compères avaient été dans l’obligation de reporter quelques spectacles déjà prévus à leur itinéraire.

Pour tous ceux qui comme moi ne s’attendait qu’à voir un seul et énorme piano Steinway en guise de clavier, la surprise fut de taille en voyant du premier coup d’œil toute cette panoplie de claviers, piano synthés sans oublier le fameux Moog dont l’énorme panneau attirait tous les regards.

C’est avec nul autre que « From the beginning » introduite de brillante façon par Emerson que débute cette belle soirée. Dès lors la magnifique voix de Greg Lake vient encore nous chercher nous démontrant ainsi sans l’ombre d’un doute que monsieur est en pleine possession de ses moyens et que la laryngite n’a laissé aucune séquelle. Personnellement j’ai toujours considéré la voix de Greg Lake comme étant LA VOIX du Rock Progressif.

Lake, parfois à la basse, parfois à la guitare avec la complicité de son fidèle compagnon Emerson aux divers claviers vont alterner entre les pièces de Nice, de King Crimson et d’Emerson Lake & Palmer à notre grand plaisir. Ce qui transpirait de cette réunion à mon avis était le réel plaisir que semblait partager nos deux amis de se retrouver à nouveau à jouer ensemble. La chimie et la complicité était indéniablement au rendez-vous.

Le jeux de Keith Emerson dont la dextérité aurait pu être mise en doute compte tenu des multiples problèmes articulaires et des chirurgies aux mains s’est avéré honnête et solide malgré tout.

Les moments forts de ce spectacle furent à mon avis l’interprétation de « I talk to the wind », « Take a pebble », « Tarkus » « C’est la vie » et « Lucky man » en rappel. Ainsi s’est déroulé encore une merveilleuse soirée de rock progressif ou j’ai apprécié le fait de voir performer mon idole de jeunesse, celui-là même qui fut un rouage important de deux des cinq groupes de rock progressifs les plus importants de l’histoire en King Crimson et Emerson Lake & Palmer. Je souligne par le fait même le travail de Stephen Takacsy.

À noter que Carl Palmer retrouvera à son tour ses deux acolytes pour une prestation à Londres en Juillet. A suivre.

Réjean Charbonneau

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