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Carl Palmer toujours électrisant 35 ans plus tard

Samedi le 27 Mai avait lieu au Medley un autre rendez-vous progressif, gracieuseté d’Unicorn Digital.  Cette fois-ci en vedette;le CARL PALMER BAND qui débutait une tourné au Canada et aux USA afin de célébrer les 35 ans de musique du légendaire trio EMERSON LAKE & PALMER. Étonnant me direz vous? Pas vraiment selon moi. Si on observe bien, depuis quelques temps les retours à la scène ou sur disques de Peter Gabriel, de Kate Bush, de David Gilmour, de VDGG sans oublier la reprise en 2005 d’Aqualung de Jethro Tull version live, l’album live Return to childhood de Fish et la tourné Dark Side of the moon de Roger Waters, je serais tenté d’affirmer qu’il se passe des choses encourageantes autour de notre mouvement musical préféré .

La recrudescence de cet intérêt pour le rock progressif ne se reflète malheureusement pas assez au niveau des assistances enregistrées lors de plusieurs spectacles.  En ce qui concerne la prestation du Carl Palmer band, il faut quand même souligner que par un malheureux concours de circonstance j’ose espérer, simultanément Tony Levin offrait lui aussi une prestation au Café Campus ce qui a eu pour effet de diluer les recettes aux deux endroits. Sans cela, le chiffre de l’assistance aurait sûrement été satisfaisant.

Quoi qu’il en soit, le spectacle du Carl Palmer band valait amplement le déplacement et les spectateurs en place ont pleinement apprécié la prestance des trois musiciens.

Dès les premières mesures de « Peter Gunn » la foule ovationne énergiquement Carl Palmer installé au centre de la scène. C’est d’ailleurs sur une scène sans artifices surmontée d’un jeu de lumières assez sobre que Carl Palmer à la batterie, Paul Bielatowicz à la guitare et Stuart Clayton à la basse
(à gauche) en ont mis plein les oreilles à une audience composée surtout de fidèles fans d’E.L.P. Certes, le fait que les partitions originales de claviers soient remplacées par la guitare peut au tout début avoir un effet quelque peu déroutant mais au fur et à mesure que les pièces se succèdent, cet effet se dissipe progressivement., nous laissant apprécier l’immense talent de chacun des trois musiciens.

Entre chacune des pièces, Carl Palmer se présente au microphone à l’avant scène soit pour nous introduire la prochaine pièce, soit pour nous raconter une anecdote et c’est d’une manière sympathique et décontracté qu’il communique avec son auditoire. Le trio y va de pièces puisées des différents albums d’E.L.P. dont « The Barbarian », « Toccata », « Tarkus », « Hoedown , « The Enemy God »… Les moments forts de la soirée sont le solo interminable de Palmer pendant la pièce « Fanfare for the commun man » en fin de spectacle de même que des mentions honorables aux deux autres musiciens pour la dextérité manuelle et la maîtrise de leur instrument respectif.

Ce jeune guitariste (Paul Bielatowicz à droite) en aura surpris plus d’un. Suite à quelques pièces jouées en rappel, Carl Palmer s’est prêté à une session d’autographes et de photos mettant un terme à un autre excellent rendez-vous Prog.

Encore une fois, chapeau à Robert Dansereau, Michel St-Père et cie…

Réjean Charbonneau
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