LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : lundi 06 août 2012 12:46

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lundi 06 août 2012

25 spectacles présentés sur une grande scène et 12 bars/restaurants
La Virée Blues gagne en crédibilité

Vendredi soir, vers 23 h 00, le spectacle de Pag s’achève.  Pendant une heure et demie, le rockeur a enfilé ses succès, un après l’autre, au grand plaisir des spectateurs.

« C’est rare qu’on a un bateau dans son salon ! » déclare alors Michel Pagliaro (à droite), tout en saluant quelques vigies confortablement installées sur le J.W. Shelley, énorme bateau amarré tout près sur la rivière Richelieu, et qui donne un cachet si particulier à l’emplacement. 

En guise de réponse, un coup de corne de brume résonne, comme pour lancer un dernier bravo à l’artiste. 

Voilà une scène qui résume bien l’ambiance festive qui a régné autour de la scène principale, cette fin de semaine, dans le cadre de la Virée blues qui avait lieu vendredi et samedi. (à droite JONAS)

Au moment de publier, lundi matin, on n’avait pas encore le décompte exact du nombre de personnes qui s’étaient procuré un passeport ou un laissez-passer pour y assister, mais le beau temps, qui était de la partie, a certainement permis à quelques milliers d’amateurs de satisfaire leur goût pour la musique. La Virée Blues s’est avéré un franc succès.

Une programmation imposante 

Il faut dire que le dit amateur avait un choix énorme !  Quelque 25 spectacles étaient offerts sur la scène du quai ainsi que dans une douzaine de bars/restaurants. 

Blues, blues-rock, blues jazzy, blues roots, et j’en passe, le plus difficile était de faire des choix.  Je veux faire mention par ailleurs à la place des femmes qui ont été assez présentes dans cette programmation, et pas seulement en ce qui concerne le collectif Femmes en blues.  Chapeau aux promoteurs ! 

Personnellement, je me suis surtout concentrée sur la scène principale où j’ai pu apprécier, en plus de Pag, le Stephen Barry Band et Femmes en blues.  J’aurais bien voulu rester pour Jonas qui a offert, me dit-on, une belle performance, mais voilà, je voulais aller voir Steve Hill, et comme le spectacle de Jonas a débuté avec une heure de retard, à cause de problèmes techniques arrivés un peu plus tôt, j’ai eu un conflit d’horaire. 

D’ailleurs, s’il y a un reproche à faire – et c’est le seul, il faut le préciser – c’est cet horaire des spectacles vraiment trop serré qui ne laissait pas de place à aucun retard.  Difficile de planifier lorsqu’il y a des retards ou des horaires non respectés – que ce soit en débutant les spectacles plus tôt ou plus tard. Dans un contexte de festival, il faudrait être plus rigoureux, les gens s’organisant pour sillonner les divers sites selon l’heure prévue dans la programmation. 

La Virée Blues, c'est aussi dans la Bars et restos que ça se passait !

Cela dit, ce fut une belle fin de semaine musicale !  Dimanche, j’étais bien contente de la pluie, comme ça, j’avais un beau prétexte pour ne rien faire…  

Steve Desaulniers, un des promoteurs de l’événement avec Yannick Duchesneau et Ali Durocher, s’est dit satisfait de cette deuxième expérience. « On gagne en crédibilité », a-t-il déclaré à la suite de l’événement. « Les partenaires sont contents de leur visibilité, nous avons reçu des journalistes de net.blues qui ont bien aimé l’événement et nous avons aussi vendu des billets à l’extérieur de la région. Nous souhaitons développer le côté touristique en trouvant un site pour les caravanes, éventuellement. » 

C’est donc dire qu’on espère la tenue d’une quatrième Virée Blues, l’année prochaine, si le dieu du blues le veut… 

Coup de cœur pour la guitariste Cécile Doo-Kingué 

J’ai eu un véritable coup de cœur, samedi soir, pour la formidable guitariste Cécile Doo-Kingué, une femme complètement atypique, drôle, follement talentueuse, irrévérencieuse et très charismatique. 

Durant le spectacle du collectif Femmes en blues, elle était la lead guitar du groupe entièrement féminin (pour mon grand bonheur, elle a joué Red House, de Jimi Hendrix), elle a aussi chanté… et joué du tam-tam avec ses fesses. Totalement étonnant et hilarant !!!  Née à New York et d’origine camerounaise, Cécile Doo-Kingué parle un français impeccable d’une voix suave et un peu grave.   

C’est une artiste à découvrir et je compte bien la revoir. Elle doit lancer un album francophone en octobre, et un autre anglophone quelques mois plus tard. À surveiller.


Stephen Barry Band


Élisabeth Brathwaite avec Femmes en Blues


STEVE HILL

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