Le Festival de la gibelotte vient de connaître ses deux 
					meilleures soirées d'achalandage, jeudi et vendredi. Enfin, 
					la température était au rendez-vous, la bonne humeur aussi, 
					et vendredi la plupart des gens .... on les sentait sur le 
					party !
					
					Estomaqué 
					Personnellement, je suis allé voir mon premier grand 
					spectacle sur la grande scène Loto-Québec, celui de Rock 
					Story (La suite) avec Jean Ravel et Elizabeth Diaga, à la 
					suggestion du photographe Philippe Manning, qui lui, avait 
					flairé la bonne affaire un peu plus tôt dans la soirée.
					Le son était à la bonne place, pas de vent, condition 
					idéale. Les deux vedettes s'échangent l'interprétation de 
					plusieurs titres puisés dans le répertoire des années 80, et 
					on sent le groupe bien en place. Au trois quarts du 
					spectacle, on commence à sortir l'artillerie lourde avec du 
					Heart, du Journey, la pièce School de Supertramp, et du U2 
					avec l'exceptionnelle voix de Ravel. Puis, incroyable, 
					Bohemian Rhapsody de Queen. On perçoit quelques "sonores" 
					pour venir en aide à la portion opéra de cette pièce, mais 
					... cé pas grave ! Fameux, Bravo !
					
					Puis, Sanctuary de The Cult, une leçon d'interprétation, 
					(.. je l'ai prit personnel celle-là !). D'ailleurs, lors de 
					cette pièce, madame Diaga a commencé à se dévêtir, ... pas 
					un homme n'a quitté les lieux à ce moment. Ensuite, Jean 
					Ravel y va de sa marque de commerce, Styx. C'était pareil. 
					Par contre, on aurait aimé entendre Suite Madame Blue ou 
					encore Come Sail Away, mais bon !
					Mais, la pièce qui m'a donné le goût d'écrire cet article 
					ce matin, c'est le chef-d'œuvre de Peter Frampton, "Do you 
					feel like we do", mettant en vedette les deux 
					extraordinaires guitaristes du groupe, Gilles Tessier et 
					Daniel Martineau. Mais surtout Tessier qui s'est chargé de 
					la portion parlante de cette pièce, fait avec un "talk box", 
					qui nous a transportés en 1976, lors de l'euphorie qu'avait 
					provoqué la sortie du vinyle "Frampton come's alive". 
					Ahurissant ! C'est la première fois de ma vie que je voyais 
					un "band live" reproduire cette pièce très difficile, et croyez-moi 
					sur parole..., j'en ai vu des groupes.
					