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                  mardi 01 décembre 2009 DENISE DESAUTELS LAURÉATE DU PRIX ATHANASE-DAVID 2009Distinction la plus prestigieuse du gouvernement du Québec
 
 SOREL-TRACY, le 1er décembre 2009 –Après les Gaston Miron, 
					Michel Tremblay et Victor-Lévy Beaulieu, cette année, c’est 
					au tour de Denise Desautels, professeure en Arts et Lettres
 au Cégep de Sorel-Tracy de 1977 à 2002, de recevoir le Prix 
					Athanase-David de la catégorie culturelle. Pour l’édition 
					2009, un total de onze personnalités reconnues pour leur 
					parcours exceptionnel ont été honorées lors de la Cérémonie 
					de remise des Prix du Québec tenue
 le 3 novembre dernier. Les Prix du Québec sont la plus haute 
					distinction décernée chaque
 année par le gouvernement du Québec en reconnaissance d’une 
					carrière remarquable dans
 les domaines artistique et culturel.
 
 Sa passion de l’écriture était déjà amorcée à ses débuts de 
					carrière au Collège. En fait, depuis 1975, Denise Desautels 
					a fait paraître plus d’une trentaine d’ouvrages allant du 
					récit au recueil de poésie, du livre d’artiste à la 
					correspondance. Ce corpus diversifié lui a permis de se 
					placer au panthéon littéraire de sa génération. Denise 
					Desautels n’en est pas à sa première distinction, en 1999, 
					alors qu’elle était l’invitée d’honneur du Salon du Livre de 
					Paris, elle recevait la Médaille « Échelon, Vermeil », la 
					plus haute récompense décernée par la Ville Lumière.
 
 Pour elle, les événements publics sont tous importants, car 
					ils permettent aux poètes de rejoindre « ceux qui ont peur 
					du poème installé dans un livre et tout le blanc qui 
					l’encercle. La poésie est encore là, dans la marge le plus 
					souvent, mais elle est là », précise-t-elle. Son inspiration 
					Denise l’a trouve dans la douleur. Chaque fois que je 
					fouille la douleur, je rêve de mettre des mots sur ce qui, 
					resté silencieux, serait une bombe, mentionne-t-elle en 
					entrevue. Elle se définit comme une archéologue de l’intime 
					et une écrivaine de la douleur. Ayant vécu plusieurs deuils 
					entre l’âge de
 5 et 15 ans, elle se confie et rédige des carnets noirs afin 
					de faire sortir d’elle, cette douleur sans nom qui l’habite. 
					À son travail d’écriture, Denise Desautels marie celui 
					d’artistes en arts visuels, pratiques qui la distinguent ici 
					et hors frontières.
 
 En reconnaissance de son passage au Collège et de ses 
					réalisations qui ont contribué à vivifier les domaines 
					artistique et culturel, le Cégep de Sorel-Tracy se doit de 
					souligner la qualité de son corps professoral qui fait de 
					lui, Un grand petit Collège.
  De gauche à droite : Gilles Bibeau, lauréat du prix Léon-Gérin, 
					André Gosselin, lauréat du prix Lionel-Boulet, Victoria 
					Kaspi, lauréate du prix Marie-Victorin, Marcel Moussette, 
					lauréat du prix Gérard-Morisset, Paule Baillargeon, lauréate 
					du prix Albert-Tessier, Roland Lepage, lauréat du prix 
					Denise-Pelletier, Gabor Szilasi, lauréat du prix Paul-Émile 
					Borduas, Denise Desautels, lauréate du prix Athanase-David, 
					Otto Kuchel, lauréat du prix Wilder-Penfield, Monique C. 
					Cormier, lauréate du prix Georges-Émile-Lapalme et Luc VInet, 
					lauréat du prix Armand-Frappier.
 Photo de presse : Rémy Boily
 Mélanie Lavallée |