14 juillet 2007 - Je ne m'attendais pas à une tempête
semblable mercredi dernier sous la tente
Metro du Festival de la gibelotte, non pas qu'il pleuvait,
mais c'était plutôt le spectacle du groupe Manymore. Un seul
mot pour décrire ce show, ÉNERGIE. Un "band" de six musiciens,
dont deux sorelois (le bassiste Dominic Galien et le batteur
Steve Desaulniers), qui rend hommage au rock des années 70-80.
Mais, c'est un spectacle beaucoup plus Top40-Pop-Rock, que le
matériel "heavy" ou les balades de ces années-là.
Les autres membres sont : Patrick Bourré (guitares et voix),
Yanick Garon (Guitares et voix), David & Élise Pétrin, qui en
plus d'être frères et soeurs dans la vie, sont les deux
chanteurs principaux du groupe.
Leur très grande force se situe au niveau des voix, puisque
quatre des six membres du groupe chantent à tous moments, et
les partitions vocales sont presque parfaites. En raison de
cela, Manymore peut donc jouer du Def Leppard, du Kansas,
Loverboy, Journey, Toto, Supertramp, qui demandent un certain
niveau pour les performances vocales, en plus de jouer les
Janis, Jimi
Hendrix, Pat Benatar, The Police et j'en passe. Et que dire de
Yanick Garon, le guitariste-chanteur, qui a
pulvérisé les sceptiques en allant chercher la petite note
vocale très haute dans Highway Star de Deep Purple.
En l'espace de deux représentations, ils ont interprété au
moins une bonne cinquantaine de pièces, toutes aussi connut
les unes des autres. Un raz de marée de hits, une présence sur
scène incroyablement énergique, les musiciens sont toujours en
mouvement, un son quasiment parfait, bref, une recette
parfaite pour un "fun" assuré.
Les Trois Accords, mieux qu'il y a deux ans
Les Trois Accords étaient au Festival de la gibelotte
vendredi soir dernier, sur la grande scène Loto-Québec. Un
retour chez nous pour une 2e fois en trois ans, et déjà on
pouvait se rendre compte que le jeune groupe avait bien
évoluée. Même s'ils ne se prennent pas trop au sérieux, il
ont sérieusement pris une coche sur leur jeu, sur leurs
instruments, leurs voix, les enchaînements, et avec un 2e
album sur le marché, le groupe avait plus de matériel à
présenter.
De l'aveu même du chanteur, Simon Proulx, le public était
beaucoup plus nombreux que lors de leur première visite. Mais,
les succès du premier album resteront ceux qui attirent le
plus l'attention. Les Trois Accords ont même réussi à berner
tout le monde, lorsque dans une pièce un peu banale, le
chanteur Simon s'éloigne tranquillement des projecteurs pour
revenir et s'impliquer dans un solo de guitare..., un maudit
bon solo de guitare..., un méchant solo de guitare
complètement débile-écoeurant, pour finalement s'apercevoir
que c'était nul autre que Steve Hill qui s'était déguisé en
Simon, pour venir faire ce petit solo. Quelle supercherie,
mais c'était vraiment quelque chose !
Un des points forts de ce spectacle à mon avis, fut
l'éclairage qui était génial. Des effets de lumières soignés,
originaux, et très pertinents qui sont venus supporter la
musique de la bande de gars de Drummondville.
Steve Hill ... extraordinaire !
Que dire de plus sur le guitariste de Trois-Rivières, Steve
Hill, qu'il est peut-être actuellement l'un des meilleurs
guitaristes rock au Québec. C'est encore une autre histoire
d'amour avec Sorel-Tracy qui l'a entraîné à jouer au Pub
O'Callaghan dans le cadre du Festival de la gibelotte,
vendredi soir le 13 juillet, ce qui a eu pour effet de
complètement congestionner le coin des rues Augusta et Prince.
Hill a déboulé les succès de ces derniers albums avec des
solos incroyables, et originaux au possible !
Accompagné de Martin Lavallée, (de Sorel-Tracy) à la
batterie, et de Rock Laroche à la basse et aux voix, Steve
Hill figure parmi les meilleurs spectacles que j'ai vus au
cours de cette 30e édition du Festival de la gibelotte.