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Mise à Jour : 
mardi 24 mai 2005

Le Festival de musique classique en a fait vibrer plus d'un!
par Marilyne Champagne - Journal Les 2 Rives «collaboration spéciale»

Plus de 285 jeunes passionnés de musique classique, âgés entre 5 et 25 ans, ont envahi le centre-ville de Sorel, le week-end dernier, à l'occasion du 3e Festival de musique classique du Bas-Richelieu tenue sous la présidence d'honneur de la chef de chœur et d'orchestre de renommée internationale, Agnès Grossman. Cette initiative de la Chambre de commerce et d'industrie Sorel-Tracy, en collaboration avec la Société de développement commercial du Vieux-Sorel, aura encore été à la hauteur de sa réputation : un festival de très haut calibre, réunissant les meilleurs musiciens du Québec offrant des prestations dignes des plus grands.

Plus de 15 000 $ en prix et bourses ont été offerts cette année en prix aux jeunes qui se sont démarqués. Dix jeunes ont mérité les plus grands honneurs lors du récital-gala qui a eu lieu dimanche soir à la salle Georges-Codling. Le jeune violoncelliste Stéphane Tétrault (à gauche) s'est classé premier au concours remportant à la fois le prestigieux prix Oliver-Jones et le grand prix qui comprend un système de son radiophonique Cambridge haute fidélité d'une valeur de 2000 $ offert par Jazz-O-Rama, en plus de 750 $ en argent, et le prix du jury Henri-Brassard d'une valeur de 200 $. Enfin, l'ensemble de musique de chambre de Stéphane Tétrault, la quintette Stadler, a obtenu le premier prix de 1000$. "C'est un phénomène de la nature. On voit ça rarement!", de déclarer Serge Mercier, président du comité organisateur de cette 3e édition. Le prix Joseph-Rouleau, qui récompense la deuxième position, a été remis à la pianiste Yihan Wei, qui a également reçu une bourse de 450 $ et une participation au camp musical de Orford. Enfin, c'est Isabelle David, également pianiste, qui s'est taillé une troisième place remportant le prix Agnès-Grossmann et 350 $ en argent en plus de recevoir un porte-documents.

Du côté du Bas-Richelieu, Rachel Doyon, investigatrice du festival, a tenu à souligner la belle performance des musiciens de la région. Ils étaient au total une trentaine : "Les jeunes du Bas-Richelieu ont extrêmement bien réussi. On a de beaux joyaux ici et on peut en être fiers." En effet, le clarinettiste sorelois Frédéric Chalifoux (à droite) a mérité la quatrième place, en plus d'une bourse de 400 $ et d'une inscription au camp musical de Forget.

Les autres finalistes ont, quant à eux, reçu des inscriptions à d'autres camps musicaux reconnus, dont ceux du comme ceux des Laurentides, de la Lanaudière et d'Asbestos, d'une valeur allant de 500 à 1000 $, ainsi que d'autres bourses en argent.

Selon Serge Mercier, on remarque que le calibre des participants est de plus en plus élevé, tout comme le nombre de jeunes qui se sont inscrits, passant de 165 à la première édition à 285 pour cette année. Ce dernier a aussi rappelé l'excellent travail qui a été accompli par le comité organisateur et l'équipe de bénévoles, si on tient compte du nombre important de personnes qu'il a fallu gérer. Il a aussi mentionné les parents extraordinaires sur lesquels ces jeunes peuvent compter.

L'un des événements fort appréciés du festival de cette année a été le concert-bénéfice qui s'est tenu samedi, également à la salle Georges-Codling. La première partie a été assurée par l'Orchestre à cordes junior de la Montérégie, sous la direction de Nicole Lauzière, qui compte 35 jeunes musiciens sur scène âgés entre 9 et 15 ans, dont le Sorelois Charles Manning. Cette première partie a été fort appréciée. "Ce fut une très belle prestation et on peut saluer la justesse dans le jeu des jeunes musiciens", a souligné M. Mercier en entrevue. En deuxième partie, Guillaume Martineau (à droite), pianiste et lauréat 2004 du prix Oliver-Jones du Festival de musique classique du Bas-Richelieu, a su émouvoir les spectateurs et a même mérité de ceux-ci une ovation. Enfin, le Quatuor Alcan (à gauche), une formation de musique de chambre fort connue, a fait encore la preuve que sa réputation est à la hauteur de son talent. "Ce fut comme la rencontre du monde des alumineries et celui des aciéries : des plus explosifs!", a déclaré M. Mercier. Et de poursuivre Mme Doyon : "Les gens ont été surpris par la qualité du spectacle et ils ont extrêmement apprécié leur soirée."

Quand les meilleurs se rencontrent
D'autre part, c'est plus de 650 pièces de musique, de 29 catégories différentes en fonction de l'âge et de l'instrument joué, qui ont été jouées durant ces trois journées. Dans chacune des catégories d'âge, trois participants ont mis la main sur une bourse : 100 $ pour la première place, 50 $ pour la seconde et 25 $ pour la troisième. Outre ces prix, les musiciens ont la chance d'être évalués par des juges de qualité et de participer ensuite à des classes de maîtres. Aux dires de M. Mercier, c'est un volet particulièrement formateur dont l'apport est inestimable pour les jeunes musiciens et qui a été, en ce sens, fort apprécié de ceux-ci. En effet, ce n'est pas tous les jours qu'on peut travailler une pièce avec des sommités dans son domaine! "C'est un coup de main pour grandir", estime-t-il. Du côté des juges, ceux-ci ont salué la convivialité et le côté chaleureux de l'événement, a confié Rachel Doyon.

Enfin, notons que le festival, en plus d'attirer dans la région les meilleurs talents du Québec, a contribué encore davantage au rayonnement de la région et a permis à plusieurs commerçants et restaurateurs sorelois de faire des petites affaires d'or au cours de la dernière fin de semaine.

Lien de photos de Philippe Manning : Cliquez ici

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