Quand l’Horloge biologique sonne…
…
les hommes ne savent plus à quel saint (sein?!?) se vouer!
C’est le propos du deuxième long métrage de Ricardo Trogi. Les
mâles de Québec/Montréal sont de retour dans Horloge
biologique,
la
comédie dramatique qui a dominé le box-office québécois à sa
sortie le week-end dernier.
Trois gars dans la trentaine nous présentent leur vision de la
paternité. Le fait d’être père apporte une grande joie à
Sébastien (Jean-Philippe Pearson); il est toutefois déçu du
comportement de ses copains face à sa situation. Pour Paul
(Pierre-François Legendre), qui regarde le ventre de sa blonde
grossir, c’est l’angoisse et le questionnement. Tant qu’à Fred
(Patrice Robitaille), rien ne presse, même si sa conjointe
manifeste le désir de tomber enceinte. Il tentera par tous les
moyens de repousser l’affaire. À travers multiples situations,
les trois trentenaires sont en quête du bonheur parfait.
Assurément, on rit. On réfléchit aussi. Certains feront la
suggestion de ne pas visionner ce film en couple… discussion
probable! Un bon scénario, de l‘humour intelligent, on
pourrait identifier chaque personnage à des gens de notre
entourage. En plus, le sujet est brûlant d’actualité.
Horloge biologique
propose un parallèle entre l’homme de 2005 et l’homme
préhistorique… ça vaut vraiment la peine d’aller constater la
véracité de cette métaphore sur grand écran!
Valérie Ferland