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dimanche 16 mai 2004

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« The power to believe »
Renouer avec King Crimson
par Jean Doyon

16 mai 2004 - On dirait qu'il y de ces groupes qui sont éternels, qui sont comme les chats, ils ont plusieurs vies.  C'est peut être un peu l'histoire de ce célèbre groupe qui a littéralement marqué et modifié la musique, non seulement rock, mais aussi la guitare de plusieurs disciplines musicales.  « King Crimson forever », rare sont les disciples de cette "secte rockygieuse", rare sont ceux qui le crient sur les toits, mais j'en suis.  Au moment où l'on semble les oublier, voilà qu'ils nous sortent un album qui remet tout en question et qui nous rappelle que le rock peut être expérimental, encore de nos jours.

Après l'épineux album « The ConstruKction Of Light », Fripp et compagnie replacent les compteurs à zéro avec « The power to believe », un album qui a quelque chose à dire, encore quelque chose de nouveau.  On dit d'eux qu'ils sont « The next Beatles », mais le génie du guitariste et seul membre fondateur restant du groupe, Robert Fripp est l'indéniable source de ces trois dernières générations de rock "sans étiquette". 

Accompagné du chanteur devenu célèbre depuis qu'il s'est bien positionné aux côtés de Robert Fripp, Adrian Belew, les autres membres ont cependant changé au cours des dix dernières années.  Était-ce possible d'imaginer King Crimson sans le batteur Bill Bruford et le bassiste Tony Levin ?  Et bien oui, puisque le résultat est aussi éclatant avec Pat Mastelotto à la batterie et Trey Gunn à la « touch Guitar », qui est un « stick » nouveau genre.  Pas de doute, les ptits nouveaux ont passé le test.  On dit quelque part qu'ils aient été la source d'influence de groupes actuels comme Nine inch Nails et TOOL.  

Cet album, enregistré à Nashville USA au cours de l'été 2002, m'a fait pensé à première vue, à un mélange des albums « In the wake of Poseidon » et du chef d'oeuvre « Larks' Tongues in Aspic ».  Le son est excellent et la voix de Belew est beaucoup moins en évidence que lors de la trilogie « Indiscipline », même que sur certaines pièces, on ne reconnaît pas vraiment le chanteur.

« Level Five » est du grand King Crimson, la pièce « Eyes Wide Open » est le hit de ce disque, « Elektrik » est vraiment spécial, le groupe réussi à trouver de nouvelles choses, « Facts of Life » ressemble à « Red ».  « The power to believe II » est la pièce que je préfère sur ce disque, "petté ben raide", un mélange de « Cosmique », de « free jazz », avec beaucoup de rythmes....ça plane pour moi !  On dirait que la pièce « Dangerous Curves » est tiré de l'album « In the wake of Poseidon », une excellente pièce, la grosse toune heavy est « Happy With What you Have » et le tout se clôture avec deux autres pièces thèmes « The Power To Believe ».

Aucune de ces plages n'est du speed métal ou du trash etc.., juste du rock, mais du rock spécial.  Le meilleur CD que j'ai écouté cette année, je vous le suggère, pour ceux qui aiment la nouveauté et surtout qui aime King Crimson.  Dieu!, que j'aime les compositeurs qui offrent de la nouveauté et du génie.  Attention, « peupèrres s'abstenir! »

Jean Doyon

1 - The Power To Believe I: A Cappella
2 - Level Five
3 - Eyes Wide Open
4 - Elektrik
5 - Facts Of Life: Intro
6 - Facts Of Life
7 - The Power To Believe II
8 - Dangerous Curves
9 - Happy With What You Have To Be Happy With
10 - The Power To Believe III
11 - The Power To Believe IV: Coda

 

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