Ma vie en cinémascope : les hauts et les bas
d’une star23 décembre 2004 - Ma
vie en cinémascope, mettant en vedette
Pascale Bussières, est sur nos écrans depuis vendredi dernier.
La dernière réalisation de Denise Filiatrault s’est hissé au
premier rang du box-office ce week-end.
En
début de projection, on retrouve Alys Robi en 1952, alors
qu’elle est âgée de 28 ans. La chanteuse de renommée
internationale est sur le point de subir une lobotomie suite à
des problèmes de dépression. Elle se rappelle alors les faits
marquants de sa vie personnelle et de sa carrière. Le film est
d’une durée de près d’une heure trente minutes, ce qui ne laisse
aucune place aux longueurs.
J’étais sceptique face au choix de Pascale
Bussières pour interpréter la grande dame de la chanson, mais
son jeu est très crédible. Elle incarne avec justesse une femme
aux grandes ambitions et au caractère fort. De plus, la
comédienne prête elle-même sa voix à la trame sonore.
Le long métrage présente les moments forts de
la carrière de Madame Robi, ambiance des années 40 et costumes
de scène à l’appui. On remonte également à ses débuts
lorsqu’elle faisait les intermèdes musicaux pendant les combats
de lutte de son père, interprété avec brio par Michel Barrette.
On vit avec elle ses déchirantes histoires d’amour et la triste
perte de son frère gravement malade. Les scènes en institution
sont également pleines d’émotions.
Entre autres dans cette belle distribution :
Serge Postigo, Denis Bernard, Normand Chouinard, Lise Dion et
Nathalie Mallette qui est tout à fait délicieuse dans la peau de
la Poune.
En effet, Ma vie en cinémascope se veut
une belle sortie cinéma pour le temps des fêtes.
Valérie Ferland