CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE

Connais—tu le silence ?

 On se demande souvent, ce, à quoi pensent les gens... et bien, j’ai le goût ce soir, de vous livrer mes pensées secrètes.  On vit tellement dans un siècle de vitesse, de bruit, de paroles inutiles, que l’on en a oublié le silence. Si vous pouviez comprendre le silence, vous apprécieriez le langage du muet, pour ne pas rompre le charme d’un tel instant.  A travers le silence, je vole en haute altitude; pourquoi croyez—vous, que l’on veuille franchir le mont Everest ?

Si ce n’est pour trouver, cette plénitude dans ce monde du silence et, lorsqu’en vous approchant de cet infini, cette immensité, qu’est le ciel; sachant hors de tout doute, que l’âme ne meurt pas, comment ne pas chercher dans cet infini, ce monde, qui nous a précédé, fasciné, où tant de grands esprits se sont rejoins, dont l’histoire est remplie de ces gens, qui y ont laissés leur marque.

N’a t’on pas envie, comme dans un frisson qui émerge du corps, éprouver cette même sensation de bien-être et nous envelopper de ce silence.. A travers mes pensées, j’ai versé vers l’au-delà; mon cœur s’est uni à mon sang, qui, par mille détours, m’ont tracé ce chemin de l’inconnu.

 “Cette locomotive qu’est le sang, ce train du bonheur, a pour moteur le cœur. Tous les deux nous mènent là où, le désir se fait le plus sentir. La seule entrave au bonheur, c’est, ce quaquet de diable haineux, qu’il faut vite éloigner..”  L’écoute du silence, révèle des moments intenses du passé, du devenir, de l’accompli. Se regarder, se  remettre en question, pour que ce temps d’arrêt soit bénéfique, et repartir du bon pied. 

C’est alors, que le merveilleux arrive, à la vitesse d’un réflexe, ces douces sensations de joies, paix, sérénité m’envahissent.  Si tu te sens heureux à ce moment-là, sache que quelqu’un, a écouté Ton silence et remercie-le  de cette attention.

 Je vous souhaite, le silence et ses révélations.

 BÉRENGÈRE