Égalité formelle des langues, inéquité factuelle des nations
L'Outaouais comme éternel miroir déformant

Objet :  « La fausse égalité des langues », par Michel Venne (Le Devoir du 18 mai 2001), accessible en: http://ledevoir.com/ott/2001b/adam180501.html 

Je partage tout à fait cet avis de M. Venne. La Commissaire aux langues officielles du Canada, Mme Dyane Adam, erre totalement en cette affaire.

En outre, si je m'en fie au traitement réservé habituellement sinon opiniâtrement à ce type de dossier au sein des instances fédérales du Canada, et ce depuis des décennies, il m'est extrêmement difficile à titre de citoyen de percevoir dans cette attitude une simple erreur de jugement ou de perspective de madame et/ou de l'organisme qu'elle représente par son verbe public ­ ce qui d'emblée se révélerait déjà douteux et problématique quant à l'objectivité, la qualité et la compétence des personnes et instances mises ici en cause (dont le ministre Stéphane Dion lui-même, qui, on le sait, confond pour ainsi dire de naissance sophisme idéologique et argumentation logique).

De fait, pour qualifier l'attitude du fédéral, le citoyen québécois éclairé se voit une fois de plus mis en demeure d'émettre une opinion personnelle face à une alternative trop bien connue dans le marasmique rapport des deux nations: sottise ou mauvaise foi en Canada.

Alternative qui incidemment ­ émettre ou démettre? ­ nous entraîne par force de raison vers cette autre ici entrevue par M. Venne: «Amender la Constitution ou en sortir une fois pour toutes».


Jean-Luc Gouin

Courriel

samedi 18 août 2001  


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