LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : jeudi 30 octobre 2014 14:24

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NÉCROLOGIE

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Robert
Barberis-Gervais

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L'opinion exprimée dans le cadre de cette chronique, est celle de son auteur
et ne reflète pas nécessairement l'opinion, ni n'engage le SORELTRACY MAGAZINE.
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jeudi 30 octobre 2014

Qu'enseignent les Imans et qu'en pense Raheel Raza une musulmane de Toronto?

par Robert Barberis-Gervais

Quand je vois l’avocat Me Julius Grey venir dénoncer ce qu’il appelle « la proposition ridicule d’André Drouin » c’est-à-dire de fermer temporairement les mosquées partout au Canada pendant 90 jours pour nous permettre de réfléchir à ce qui se passe dans les mosquées, je tends l’oreille. Et quand je lis que le maire d’Hérouxville Bernard Thompson « a tenu vivement à dissocier la municipalité de propos qu’il qualifie d’« incendiaires », « absurdes » et « xénophobes », je me dis que certains n’ont rien appris de l’épisode du code de vie d’Hérouxville.

Pourquoi l’auteur du code de vie d’Hérouxville écrit en 2007 réclame-t-il la fermeture temporaire des mosquées au Canada en réaction à la fusillade au parlement d’Ottawa, mercredi, et à l’attaque visant deux militaires à Saint-Jean-sur-Richelieu, lundi dernier ? Parce qu’il croit que les mosquées sont des lieux de propagation d’idées subversives, violentes et jihadistes et que même certains musulmans pensent comme lui.

Il a déclaré à TVA nouvelles lundi « qu’à la lumière des événements de la semaine dernière, les mosquées devraient être fermées au pays, du moins pendant une période de 90 jours, le temps d’élaborer une stratégie contre l’extrémisme violent. » (Agence QMI)

Il a ajouté :

« Lorsqu’on regarde ce qui est commun à ces deux personnes-là (les tireurs Michael Zehaf-Bibeau et Martin Couture-Rouleau), et je ne parle que de ces deux personnes parce qu’il y en a beaucoup d’autres au pays, eh bien, ils sont tous passés par des mosquées. Alors, peut-être qu’on a un problème avec les mosquées. On n’a pas besoin d’être un savant pour penser à ça ».

L’idée de fermer les mosquées pendant 90 jours est discutable mais ce n’est pas ça qui est important. La bonne question posée par André Drouin est la suivante : quel est l’enseignement qui est répandu dans les mosquées ? Est-il vrai ou est-il possible que certaines mosquées au Canada et au Québec soient des lieux de propagation d’idées subversives, violentes et jihadistes ? Telle est la question.

Dans les mosquées, un iman lit le Coran et fait un sermon qui commente le Coran. Or, selon un expert qui a traduit le Coran en plusieurs langues, le professeur Sami Aldeeb, si on tient compte de l'ordre chronologique, il y a un Coran pacifique celui de la Mecque et un Coran guerrier quand Mahomet est passé à Médine pour devenir un chef de bande cruel et sanguinaire. Sami Aldeeb déclare: "sans une distinction nette entre le Coran mecquois et le Coran médinois, on ne voit pas bien comment le Coran s’est transformé au cours des années d’un livre pacifiste à un instrument de conflit permettant l’occupation des territoires, l’imposition de normes vexatoires et discriminatoires à l’égard des gens du Livre, l’égorgement des polythéistes, le rapt des femmes et l’esclavage. »

Or le Coran qui est lu dans les mosquées n’est pas dans l’ordre chronologique. Un iman peut donc lire et commenter des passages du Coran médinois qui appellent à la guerre sainte contre les infidèles et les impies que nous sommes. Qui empêche un iman fanatisé d’inviter les pratiquants musulmans à la violence à partir de textes du Coran qui sont sacralisés et qui expriment la volonté d’Allah ?

La GRC vient de nous apprendre qu’une vidéo provenant du tireur d’Ottawa montre que ses gestes violents avaient des motivations idéologiques et politiques. Ces informations mettent un bémol sur les explications rassurantes par la psychiatrie.

André Drouin pose une bonne question : y-a-t-il un lien entre les appels à la violence des passages du Coran médinois qui sont lus et commentés dans les mosquées du Canada et du Québec et les gestes violents de St-Jean et d’Ottawa qui sont « politiques et idéologiques ? » Ni l’avocat Julius Grey ni le maire Bernard Thompson qui sont des chantres du multiculturalisme ne nous ont convaincu que cette question n’était pas pertinente.

L'opinion de Raheel Raza, une musulmane de Toronto

Raheel Raza est née au Pakistan en 1950. C'est une journaliste musulmane qui vit à Toronto. Elle a publié deux livres et gagné un prix de journalisme. Elle s'oppose aux actes terroristes commis au nom de l'Islam. Elle est une adversaire de l'inégalité qui est imposée aux femmes musulmanes. Elle affirme que l'accusation d'islamophobie est souvent utilisée pour empêcher toute critique et contre la liberté d'expression.

A l'occasion des récents événements de St-Jean et d'Ottawa, elle a écrit une lettre ouverte aux Canadiens qui mérite toute notre attention. Après avoir dénoncé la courte explication rassurante qu'il s'agit d'actes isolés commis par des personnes mentalement dérangées, elle écrit:

«Comme musulmane dont la foi a été remplacée par une idéologie malfaisante, je ne peux rester à rien faire et être une spectatrice devant ces événements qui ont été annoncés pas seulement par moi mais par plusieurs autres qui comme moi sont intéressés à la sécurité sur cette terre que nous appelons notre chez-nous (home).

Aujourd'hui, nous avons deux options. Ou bien on continue à croire au manuel intitulé «Radicalisation pour les sots» (dummies) et demeurer vagues et politiquement corrects même s'il y a des indications claires sur l'origine du problème ou bien nous agissons immédiatement comme Canadiens. Si nous ne faisons rien, soyez assurés que l'idéologie haineuse qui est derrière des actes qui sont d'une manière flagrante des actes de terrorisme se développera. Et quand cela arrivera, prière de ne pas partir à la recherche des «Musulmans modérés» puisque nous vous avons avertis pendant dix ans mais est-ce qu'il y a quelqu'un qui écoute? Voici ce que le Canada devrait faire.

1- Fermer toutes les mosquées pendant trois mois pour pouvoir examiner les sermons des Imans pendant les trois derniers mois. Ce n'est pas une attaque contre la liberté religieuse. Le but est de s'assurer que la religion est libre et peut vivre au Canada tout en protégeant le pays.

2- Toutes les organisations musulmanes (y compris la mienne) devraient soumettre des états financiers montrant d'où provient les dons qu'elles reçoivent.

3-Imposer un moratoire sur l'immigration de pays musulmans pour une certaine période jusqu'à ce que les choses se calment. Quiconque veut participer au Jihad armé à l'étranger ou s'il est prouvé qu'il revient d'une telle entreprise devrait se faire enlever sa citoyenneté et recevoir un ticket à sens unique vers le pays de son choix le plus tôt possible.

4- Les écoles islamistes doivent rendre des comptes et si leur syllabus montre le moindre iota de haine, elles devraient être fermées.

5- Les demandes islamistes d'accommodements non raisonnables comme le visage caché, des espaces spéciaux de prière, les prières du Vendredi dans les écoles publiques devraient être reçues avec un grain de sel et au lieu de céder à toutes ces demandes, il faudrait que des Canadiens bien informés en discutent à la lumière des valeurs et des normes canadiennes.

Nous savons que le nouvel ennemi est une idéologie que nous devons vaincre comme nous avons vaincu le communisme. Pas en combattant la foi, mais en visant ceux qui se servent de leur foi pour promouvoir des agendas subversifs de violence et de terrorisme. Cela doit être fait avec la participation active du gouvernement et des citoyens de tous métiers et professions sans pourtant recourir à la haine et à la bigoterie.

Nous devons expliquer, éduquer et extirper (eradicate).»

Raheel Raza, 22 octobre 2014

Est-ce que devant Raheel Raza, cette canadienne-anglaise musulmane de Toronto, l'avocat des minorités Me Julius Grey, le maire d'Hérouxville Bernard Thompson oseraient répéter les adjectifs comme xénophobe, ridicule ou incendiaire qu'ils ont utilisés pour dénigrer André Drouin? Et est-ce que le chroniqueur de La Presse, Patrick Lagacé qui appelle André Drouin «le sinistre parrain du code de vie d'Hérouxville» (Code qu'il n'a pas lu) et qui qualifie de dérapage les propos de l'ex-employé de Xérox qui a vécu à Londres, est-ce que Patrick Lagacé oserait qualifier de nounoune Raheel Raza?

Robert Barberis-Gervais,
Vieux-Longueuil,
jeudi 30 octobre 2014
barberis@videotron.ca

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