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jeudi 23 août 2012

Georges-Codling : conditions gagnantes et acceptabilité sociale

Par Jocelyn Daneau

Le 10 septembre 2012, le conseil municipal de Sorel-Tracy doit nous informer quant à son orientation, relativement à la rénovation de Georges-Codling. 

Trois possibilités s'offrent. 1) Retirer le règlement d'emprunt et abandonner ou reporter GC. Ce qui aurait comme conséquence de miner la crédibilité de Sorel-Tracy comme milieu de vie. 2) Tenir un référendum. C'est un exercice aux résultats hasardeux, qui fera des gagnants et des perdants et dont le potentiel d'affrontement entre les « oui » et les « non » est inévitable. D'ailleurs, la dernière séance du conseil de ville en a donné un bref aperçu. 3) Trouver une solution de compromis avec laquelle, les membres conseil de ville seront unanimement solidaires. Compromis qui permettra à la majorité des citoyens de dégager un consensus social pour ce projet porteur d’avenir. 

Je suis un numéro 3, lucide. Considérant que tout projet doit être socialement acceptable, notre conseil municipal (y incluant les défenseurs du projet GC) ont le devoir unanimement de respecter les conditions suivantes.  

RENTABILITÉ SOCIO-ÉCONOMIQUE: Démontrer que le projet GC est économiquement rentable au sens social du terme (ne pas confondre avec la rentabilité financière). Le tout doit se faire à l'aide des techniques usuelles d'évaluation des projets publics. Le défi, c’est de faire la preuve avec des hypothèses raisonnables de la rentabilité sociale du projet, notamment et sans s’y limiter, au niveau des estimations de coût, des alternatives quant à l’utilisation des locaux disponibles, de l’équilibre entre les risques de dépassement de coûts et l’évaluation de la contingence de 30%, de l’évaluation technique du bâtiment, des retombées économiques d’une activité culturelle dans le centre-ville de Sorel-Tracy, etc. 

GESTION DE PROJET : Démontrer que le projet GC sera réalisé selon une démarche rigoureuse de gestion de projet, notamment au niveau du suivi des coûts, des échéanciers et des différents livrables (ex.: réfection du toit). De même, démontrer que le projet sera sous la responsabilité d’un professionnel expérimenté en matière de rénovation de vieux bâtiments. À ce titre, rappelons-nous que la gestion du projet de la nouvelle gare de la CIT Sorel-Varennes a été déficiente avec notamment, 2 ans de retard sur l’échéancier initial. Son coût final, selon les informations présentement disponibles, serait supérieur de 43 % à son estimation de base. 

FINANCE PUBLIQUE : Démontrer que le cadre financier de Sorel-Tracy ne se détériorera pas, par l’augmentation de la dette de la ville de 1,4 M$. Il faut donc démontrer que la charge d’intérêt induite par cet emprunt sera compensée par une démarche de réduction similaire, des charges d’exploitation de la ville de Sorel-Tracy. Il faut aussi démontrer que la dette astronomique de Sorel-Tracy est sous contrôle et en réduction, pour qu’elle rejoigne les meilleures villes dans sa classe de comparaison (Ex. : En 2010, selon le MAMROT, l’endettement total net per capita est de 1 765 $ à Sorel-Tracy et de 863 $ à Drummondville). 

Ces 3 conditions forment un tout cohérent et le non-respect de l’une d’elles doit entraîner le rejet du projet GC. 

Se pose aussi la question des lois et règlements concernant la signature des registres, les référendums, l’intégrité du budget de 2012, etc. Les dérogations, ça existe! À votre avis, que ferait Régis Lebaume s’il était maire de Sorel-Tracy? 

Globalement, il faut donner CONFIANCE aux citoyens de Sorel-Tracy quant à l’utilité de rénover la salle de spectacle Georges-Codling. Il faut qu’au lendemain du 10 septembre 2012, que la majorité de citoyens de Sorel-Tracy commence à considérer Georges-Codling comme un objet de fierté. C’est un défi colossal, mais réalisable. À la limite, un référendum pourrait servir à endosser la position unanime du conseil de ville.

Jocelyn Daneau

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