LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : mercredi 01 août 2012 09:06

13 500 pages par jour

 

NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

«««««
LA DIRECTION DU SORELTRACY MAGAZINE SE DÉTACHE DU CONTENU
ET DES OPINIONS VÉHICULÉES DANS SES PAGES «OPINION DU LECTEUR»
»»»»»

 
mercredi 01 août 2012

Georges-Codling : consensus et médiation

Par Jocelyn Daneau

Relativement au projet de rénovation de Georges-Codling, il faut trouver une solution pratico-pratique pour avoir le beurre et l’argent du beurre. Il faut donc en venir à réaliser le projet tout en rassurant la frange de notre population qui est inquiète de l’état de nos finances municipales, dont moi-même. Comment? 

Premièrement, il faut considérer Georges-Codling pour ce qu’il est. C’est un projet d’investissement majeur dans nos infrastructures qui permettra à Sorel-Tracy de rayonner régionalement. Ce n’est surtout pas un choix de société comme l’indépendance du Québec, une bataille intergénérationnelle ou une réédition de la campagne électorale de 2009. Ces questions se régleront en novembre 2013.  

Georges-Codling est SIMPLEMENT un choix économique sur le meilleur usage alternatif de 1,4 million de dollars : investir dans un équipement pour en bonifier la capitalisation et le potentiel de retombées économiques ou rembourser une partie de notre dette municipale astronomique.  

Deuxièmement, ce choix ne doit pas se décider par référendum. Dans le cas de Georges-Codling, c’est une façon de faire vindicative et d’affrontement.  

Un référendum est une démarche qui sert à en appeler au peuple pour qu’il donne une orientation définitive à un enjeu majeur de société. Généralement, un référendum est tenu à la majorité simple (50% +1) avec « oui » ou « non » comme option. Il a l’avantage de donner un résultat clair. Il a le désavantage de produire un résultat de type « gagnant-perdant ». Ainsi, plus le résultat est proche de 50%, moins il est légitime et plus les perdants sont frustrés. À Sorel-Tracy, nous n’avons pas besoin de division, nous avons besoin de consensus. 

Ce faisant, troisièmement, il faut trouver un consensus social à Georges-Codling à la mesure de nos ambitions. Nous ne pouvons pas prétendre comme municipalité à de grandes choses, si nous ne sommes pas capables de trouver une solution, socialement acceptable pour la majorité. Notre imaginaire et notre estime de soi collectif ont besoin de cette victoire. Ici, nous ne sommes pas dans la finance, nous sommes dans les valeurs, le vivre ensemble. Un système de valeurs ne se construit pas par l’affrontement. Il se construit par le dialogue et le consensus. 

Quatrièmement, pour trouver un consensus et ce faisant, exclure l’abandon/report du projet de rénovation, il n’y a qu’une solution : rebâtir la CONFIANCE parmi nous. 

Cinquièmement, je ne vois qu’une seule solution pour établir un consensus. On enferme le conseil municipal en conclave et on les laisse sortir lorsqu’ils seront unanimes. Je suis très sérieux. L’heure des compromis et de la recherche de solutions est arrivée.  

Malheureusement, cette solution souffre d’un handicap majeur : l’incurie du maire Dauplaise et les dysfonctionnements profonds de notre équipe de conseillers municipaux. Les citoyens de Sorel-Tracy n’ont tout simplement plus confiance dans ce groupe. C’est pourquoi par dépit, un référendum est réclamé par plusieurs. 

Il faut donc encadrer nos élus dans la recherche d’un consensus. Je suggère donc avec une partie des 100 000$ que devrait coûter un référendum, de retenir les services d’un médiateur professionnel, indépendant.  

OUI à la recherche d’un consensus par la négociation/médiation. NON à l’affrontement référendaire « gagnant-perdant ». OUI à la rénovation de Georges-Codling dans le respect des aspirations de la majorité. C’est notre défi collectif.

Jocelyn Daneau

Bookmark and Share

PUBLICITÉ

Le SorelTracy Magazine
une filiale des Productions Kapricom
Tous droits réservés -
© 2000-2010