LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : lundi 28 février 2011 07:46

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NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

lundi 28 février 2011

« QUESTION DE FEELING », une chronique de Lucie Antaya

VOUS AVEZ DIT « FATIGUE?

Honni soit qui ose prononcer ce mot! Il est vilain et aucunement tendance. Il est de mauvais goût, évoque la faiblesse voire l’invalidité temporaire. Le stress, dans sa démesure, raidit nos muscles, fait palpiter notre cœur, noue notre estomac, affecte notre concentration, nous occasionne des céphalées de tension…bla-bla-bla.

Serait-ce un mode de vie « tendance »? Cela signifierait-il que les personnes atteintes de ces symptômes vivent pleinement ou auraient-elles, au contraire, besoin de faire le plein maintenant?

Si le temps, au lieu d’être de l’argent, selon le vieux « môsusse » de dicton, s’avérait un privilège que l’on s’accorde, ne serait-ce qu’une fois la semaine, sinon, quotidiennement, pour donner une récréation, un répit, à nos muscles contractés, à notre cœur en chamade, à notre estomac en spasmes et à notre cerveau surstimulé…!

Prendre contact avec le moment présent, s’y inclure totalement, se dédier aux êtres que l’on aime ou simplement à soi-même, s’adonner à une activité par pur plaisir, ne font-ils pas tout autant partie de notre contrat de vie que le mandat de travailler, de rencontrer des obligations et de cumuler plusieurs fonctions simultanément? Le plaisir n’emprunte pas nécessairement le chemin des sensations fortes et des coups de passion. Il passe aussi par le repos, le divertissement, la réflexion, le bilan, l’attention à l’autre. Il n’en tient qu’à soi de le décoder dans sa plus simple expression. Pas si banal que ça en a l’air!
À nos sens, prêts, partons!

Et, de grâce, donnons-nous le droit de dire : Je suis fatigué!
Les vrais fatigants sont ceux qui se plaignent tout le temps et qui relatent les maladies des décennies passées.

DE LA CHALEUR AU CŒUR

Il existe tellement de belles et bonnes paroles à se dire « Pendant qu’on s’a ». Point n’est besoin de réciter un poème ou de se confondre dans des phrasés aux conjugaisons obsolètes. La spontanéité et la sincérité domineront toujours les beaux discours et, par-dessus tout, l’étincelle d’émotion qui émane du regard de celui ou de celle qui sait toucher le cœur avec douceur et gratitude.

Aucune amitié, aucun amour n’est acquis. On fait attention a quantité de choses : entretien intérieur, de l’auto, de la toiture, du terrain, des plantes et des fleurs.
Il y a des mots qui nourrissent les rapports affectifs. Ils remémorent à ceux qui nous sont précieux nos sentiments à leur égard et le meilleur moment pour en témoigner est maintenant. Car maintenant est la seule certitude que nous possédons.

Ne stockons pas les : « Je t’aime », « Je t’apprécie », « Je te remercie », « Tu as toute mon affection », « Tu peux compter sur moi », « Je suis là pour toi » et tout ce qui monte du cœur afin de réjouir celui de l’autre. Exprimons-les; jamais il n’y aura de débordement. Trop d’amour, ça ne se peut pas!

« BOOMERANG »

C’est le titre du très beau roman de Tatiana de Rosnay, auteure franco-anglaise, qui a mérité le PRIX DES LECTEURS SÉLECTION 2010.

Puisque, inévitablement, on compare des auteurs à d’autres afin de donner une idée de leur style, l’écriture détaillée, à fleur d’émotion, livre au lecteur, à travers un thriller doux, une psychologie profonde qui ne sont pas sans évoquer Anna Gavalda et Katherine Pancol. En cours de lecture, on se sent tout à tour voyeur, participant, ému, rebelle, révolo, bref, vivant.

( Le Livre de Poche)

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