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Mise à Jour : 
vendredi 08 avril 2005

Quand la « libéralite » atteint nos élus municipaux

Depuis quelques mois, on sent de plus en plus de grogne dans l’électorat québécois. Aux dernières élections fédérales, les Québécois ont massivement appuyé le Bloc Québécois. Dans une même optique, on voit de plus en plus de groupe de pression, principalement des syndicats s’en prendre à toutes les politiques du gouvernement provincial. Au fond dans un cas comme dans l’autre, on en a assez de se faire dire des demi vérités, on en a assez de voir des élus faire des choses qu’ils ne s’étaient pas engagés à faire et surtout ne pas faire ce qu’ils s’étaient engagés à faire. En ce sens, j’ai l’impression que les élus provinciaux et fédéraux sont atteints d’un syndrome qui semble assez prédominant que j’appelle la « Libéralite »

La « libéralite » est malheureusement incurable, seul le temps peut la guérir, généralement les symptômes s’estompent à la veille des élections, or, il peut aussi arriver qu’au lendemain des élections elles reprennent de plus belle.

Dans les dernières semaines, il semblait y avoir une vague de contagion vers nos élus municipaux, en effet il a été très difficile pour les citoyens de bien comprendre l’enjeu de la dernière signature de registre à la ville de Sorel-Tracy. Environ la moitié des élus municipaux disait totalement le contraire de l’autre moitié. Considérant que sûrement la moitié de ces élus disaient vrai, il existe malheureusement une moitié qui était atteinte de cette sournoise maladie dégénérative de propos.

782 personnes ont signé un registre rejetant ainsi l’achat du terrain du ministère des transports. Le seul problème, c’est que même à ce jour, les éditorialistes de notre région n’ont pu établir s’il s’agissait d’un bon coup pour la région, ou d’une conséquence directe de l’infection qui aurait pu atteindre certains élus.

Quoi qu’il en soit, en bout de ligne, que ce soit une bonne ou une mauvaise décision, il semble clair que ce point a fortement divisé les membres du conseil de ville de Sorel-Tracy. Il semble encore plus clair que ceux qui seront perdants dans cette histoire sont la grande majorité de la population qui ne sait toujours pas ce qui était le mieux pour leurs intérêts.

Heureusement, peut-être parce que nous sommes à la veille d’élection, ou simplement parce que les élus ont compris le sens d’une réelle démarche de politique familiale, la « Libéralite » s’est estompée quand est venu le temps de prendre la décision concernant la piscine municipale du parc Robidoux. Nos élus ont compris qu’il y allait de l’intérêt de plusieurs personnes qu’elle soit remise en fonction dès l’été 2005.

Rassurez-vous, d’ici l’automne, ou disons d’ici novembre 2005, la libéralite s’estompera, nos élus seront en meilleure santé parlementaire, mais il faudra se méfier que les froideurs de l’hiver 2005 – 2006 qui viendra à grands pas ne les réaffectent pour une autre période. À moins que d’ici là, on trouve un véritable remède. De grâce, protégez-vous, car parait-il une nouvelle souche de la libéralite se développe, il paraît qu’elle pourrait atteindre le système auditif des électeurs et ainsi développer de la « Mal-citations »


Patrick Gauthier
Coolteam_2003@hotmail.com

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