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mardi 16 novembre 2004

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CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE
SI JE DEVAIS T’AIMER

Quand serait-il de ma vie, de mon être, de mes souffrances, de mes joies de mes peines.

Saurais-tu éveiller en moi, le rêve, l’illusion ou la réalité; cette réalité qui mènerait à un bonheur durable ou, une désillusion qui n’engendrait que malheur.  L’évidence c’est pour moi, de percevoir le monde tel qu’il est, être capable de regarder tout autour, comme on regarderait une grande maison bien érigée dans son sol  avec chacune de ses figures bien mesurées,  longueur, largeur, hauteur, profondeur, en analyser le décor et le contenu. Oui cette belle et grande demeure il me plait  de la comparer à cette magnifique nature qui nous est donnée d’admirer chaque jour. 

Oui, si je devais t’aimer, saurais-tu, tout comme moi te contenter de petites choses, des petits bonheurs qui passent; car l’âme pure sait, déceler le beau du laid;  sait, s’alimenter de ce qui l’enchante dans l’émerveillement des choses qui viennent et qui, parfois s’évanouissent hélas!. Il y a la route enchantée que l’on dit aussi magique, tout comme un conte de fée où il n’y aurait qu’euphories, extases, exotismes, bonheur durable! Mais il y a aussi celle du désert synonyme de solitude, d’exil, de séparation, d’isolement, d’abandon. Comment parvenir à la traverser cette route qui fait tant partie de la vie! 

Si je devais t’aimer, me donnerais-tu la main pour qu’à travers toi je trouve la force pour continuer, ou me laisserais-tu périr sous ce sable du désert, tout en continuant seul, croyant que je serai un poids pour toi, ou croirais-tu que seule ta frénésie pourra te -sauver. As-tu songé qu’il y a dans l’amour de l’autre, la chaleur de l’autre, la mansuétude, le soutien que l’autre t’apporte. Est- ce que tu sais que la solitude, l’abandon, tue bien plus que le vent ou la tempête. As- tu pensé que même dans les difficultés de la traversée, il y a le regard fidèle de Dieu, ce ciel tout là haut, ce soleil qui éclaire la route dans ce sable mouvant dans lequel on peut toujours creuser un trou ,advenant le danger et attendre que le calme revienne, pour ensuite reprendre la route. Il en est ainsi dans la vie, après la tempête arrive le beau temps. 

Si je devais t’aimer, comprendrais-tu ces choses; quand deux être s’aiment, ils savent braver les intempéries, les difficultés; sachant regarder tout autour les possibilités qui s’offrent à eux, arrivent ainsi à s’en sortir. As- tu songé que c’est dans le travail que l’homme se distingue le mieux et, en s’appliquant, tôt au tard il en récolte les fruits.  Il y a tant à faire, tant d’amour à donner! Oui, ce flot d’amour deviendrait, un océan d’amour où, il serait bon de se baigner afin, de pouvoir panser bien des plaies, bien des blessures infligées à ce pauvre corps humain, ainsi qu’à ce pauvre cœur humain…. 

Oui si je devais t’aimer, j’aimerais détecter ces qualités de cœur dans l’âme de mon bien-aimé. Saurais-tu? Tant qu’existera le monde, il y aura toujours cette recherche du bonheur.  (Pensez, que vous êtes quelqu’un) et vous trouverez cette félicité!

Bérengère 

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