CE SOIR IL ME VIENT UNE IDÉE

LE SENS DU BON SENS

L’ homme est parfois à l’image de cette légende du cerf vaniteux, qui prenait plaisir à contempler son propre reflet dans la rivière, des heures et des heures se disant, qu’il aimerait mieux se casser une patte que de perdre un seul de ses magnifiques bois..(On sait tous ce qui lui arriva.)

Poursuivi par des chiens sauvages et, croyant se sauver dans cette clairière se dit, mes pattes sont si agiles qu’elles me sauveront!  Malheureusement se sont ses bois qui se prirent dans les arbres et qui le fit  prisonnier et victime de ces bêtes féroces. Voyant venir la mort, il se rendit compte de l’erreur,  comprit vite que la plus belle partie de son corps était ses pattes. Ainsi en est-il de l’Homme. 

Trop certain de la beauté de son corps, il s’en sert que pour épater l’entourage, croyant lui aussi qu’il soit son seul magnifique panache…commettrait-il la même erreur que ce cerf ?   Agira t-il assez vite pour se rendre compte que,  la vraie beauté,  vient du cœur.  Saura t-il le nourrir de bons préceptes qui plus tard,  le sauveront de toute cette vergogne, pour y trouver sa vraie nature, dans l’accomplissement de l’œuvre divine.

Peut-on imaginer que Dieu soit,  qu’un trou du cul? L’homme défait la vraie nature de l’homme, en homme abjecte.  Je trouve malheureux comme chrétien,  que l’on puisse encourager par notre présence ces défilés à comportements indécents sous  prétexte de retombé économique.

Comment donner une saine éducation à des petits enfants, en les conduisant dans de tels exhibitions.
Restons vigilant quand il s’agit de l’avenir de nos petits. 

Chacun est libre de ses choix,  mon choix à moi, fut de le dire.
Je complèterai ceci, par un beau texte de Victor Hugo, que je trouve très rafraîchissant.
 

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d’être en ne pensant pas.

Bérengère
lundi 11 octobre 2010
 

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