L'ENVERS DE LA MÉDAILLE!
avec Daniel Lequin

mardi 25 juillet 2017

Le tourbillon d’Élizabeth !

Où pourrais-je courir un marathon en juillet afin de ne pas briser ma séquence ?

Amos ? Ouf ! C’est loin en titi.

Et puis, pourquoi pas ?

Paisible cette ville, hein ?

Des gens supers sympathiques nous accueillent.

On se sent bien, on se sent chez-nous.

Petite organisation mais solide. La bénévole qui nous a remis nos dossards tenait à nous féliciter. Quelle gentillesse. Peu habitué à ce genre de réception, disons qu’elle nous a pris par surprise.

La veille, Josée (Prévost) regarde la météo. Il va pleuvoir au départ. Il fera froid : 9 Celsius. Brrr !

Courir en juillet et geler, faut le faire !

Je me couche, inquiet.

Je rêve. En fait, une sorte de cauchemar dans lequel je me retrouve tellement affairé que j’oublie de me présenter au départ d’un marathon. Prémonition ? Je me réveille, désappointé.

Tout en déjeunant, je décide de regarder la télé. Le film Les revenants est diffusé. Vous savez, celui où survient un accident de train causé par deux vélos déposés par mégarde par des jeunes sur un rail de chemin de fer !

Avouez que ma journée débute d’une façon bien ordinaire. Je jette un œil à l’extérieur. Nuageux mais sans pluie. J’ouvre la porte du balcon. On gèle ! Je n’en reviens pas. Le monde à l’envers.

Il y a de ces matins où on s’interroge sur nos projets, pas vrai ? Pourtant, tout se déroule admirablement bien quelques minutes après le départ.

Deux tours de 21km à franchir mais le parcours est distrayant, varié. Tourne à gauche, tourne à droite, on monte, on descend, tout en faisant le tour de la ville. Des ravitaillements nombreux, des bénévoles adorables et même de l’animation à certains endroits ! Il y a de plus gros marathons qui peuvent aller se rhabiller !

Non loin d’un pont, nous remarquons une jeune fille au loin qui saute continuellement et ne ménage pas ses encouragements lorsqu’elle aperçoit un coureur. Nous la reverrons à trois autres reprises et elle parvient à conserver le même tempo. Elle fait preuve d’un enthousiasme exceptionnel si bien qu’au terme du marathon, nous sommes allés à sa rencontre afin de la remercier et de la féliciter.

Élizabeth Turcotte est originaire de Longueuil et possiblement en vacances, elle se retrouvait à Amos. Sans hésiter, je lui ai remis la médaille pour la bénévole par excellence. Je ne me souvenais pas d’avoir croisé une personne aussi impliquée en matière d’appui lors de mes 42km antérieurs. Il faut vraiment de belles valeurs humaines pour offrir un tel comportement. Elle devait sûrement être courbée après l’événement.

Puis, impossible de passer sous silence ces jeunes de 10 ans que nous avons découvert avec quelques kilomètres à faire. Ils ont remis une fleur, probablement cueillie dans un champ, à Josée. De mon côté, l’un deux m’a accompagné en courant sur plusieurs mètres. Je lui ai dit qu’il allait peut-être faire comme moi éventuellement. Je lui souhaite et vive la relève !

Vers le 30e kilo, Josée ressent de la fatigue. Elle se retrouve derrière moi, ce qui n’est pas normal. Soudain, apparaît son beau Lionel. Elle s’arrête pour lui demander d’acheter un café expresso. Il réapparaîtra quelques kilos plus loin avec le café dans les mains. Je n’ai pu m’empêcher de lui dire que je le trouvais bien hot !

Elle finira en force, tellement qu’elle m’a tiré (encore une fois) dans la dernière portion. L’avantage de courir avec une bonne partenaire, vous en conviendrez !

Nous franchissons le fil d’arrivée par un beau soleil et un climat idéal pour courir.

Bravo aux organisateurs et merci pour cette belle réception.

Ce fut une expérience intéressante de participer à votre 5e anniversaire et de découvrir votre ville.

Vous êtes beaux, gentils et d’une agréable compagnie.

Dites-vous bien que si l’occasion se présente à nouveau, j’y retournerai assurément.

Amos sait faire !



Statistiques de mon 77e marathon


Temps : 4h08 :30
Classement général : 25 sur 34
Classement catégorie d’âge : 5 sur 6

Daniel Lequin
danielmedaille@hotmail.com

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