LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : mercredi 29 janvier 2014 13:07

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NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

L'ENVERS DE LA MÉDAILLE!
avec Daniel Lequin

mercredi 29 janvier 2014

Tel un hamster dans une cage !

Devant l’inconnu, on ignore le sort qui nous attend. Je n’avais jamais expérimenté un marathon intérieur. Courir 211 tours sur une piste d’athlétisme, il faut être un peu dingue, vous en conviendrez. Mais, il fallait que j’en fasse l’essai.

Me voilà à l’université de Sherbrooke. Dans l’enceinte, je ne pouvais croire que je m’embarquais dans cette folle aventure. Une trentaine de participants sont réunis…et il y en a qui feront 50km. Ma foi !

Tel que je l’avais anticipé, les nombreuses courbes deviennent éprouvantes. Je les ai ressenties avec des malaises aux hanches. Les muscles sont appelés à travailler différemment. Je me disais que j’allais entrer dans ma bulle. Ce fut ardu sauf peut-être pour les derniers tours alors que la fatigue commençait à faire son œuvre.

Il faisait un froid glacial à l’extérieur et soudainement, une grande porte de garage s’est ouverte…question de changer l’air à l’intérieur car voilà un aspect non négligeable. L’air devient sec. Je l’ai ressenti dès les premiers tours mais au fur et à mesure, j’ai fini par m’adapter.

Même l’initiateur de ces marathons au Québec, Steve Moisan, qui a déjà expérimenté cette épreuve, m’a confié qu’il avait trouvé ça très difficile. J’avoue qu’il faut vraiment adorer la course à pied. Les gens à qui je confiais que j’allais courir un marathon à l’intérieur me regardaient avec un air interrogatif et n’arrivaient pas à comprendre le plaisir que je pouvais y retirer.

Impossible d’établir des comparaisons avec un marathon à l’extérieur. Il y a les paysages, les supporteurs, diverses distractions, meilleure qualité de l’air et beaucoup d’atmosphère. On ne peut tout simplement pas transposer ces éléments à l’intérieur.

On pourrait peut-être faire un parallèle avec un entraînement sur un tapis roulant. Je reconnais que c’est beaucoup mieux mais il n’en demeure pas moins que l’on doit nécessairement se motiver au maximum pour trouver la façon idéale de passer au travers.

On annonce régulièrement le nombre de tours de chacun des participants. Au début, je ne prêtais pas trop attention car j’adore perdre la notion du temps et de la distance. Cependant, après 150 tours, j’écoutais attentivement quand on citait mon nom et le nombre de tours. Régulièrement, on change de direction. Spécial comme sensation et je vous dirais que je préfère tourner à droite plutôt qu’à gauche !

J’ai obtenu un temps de 4h11 et une fois de plus, bien heureux de cette réalisation. J’ai également pu bénéficier des ondes positives d’une personne que j’aime beaucoup, ce qui m’a grandement aidé à tenir le coup.

Je m’étais dit que je participerais peut-être à celui de Montréal au début du mois de mars. Je suis en période de réflexion. On verra.


Daniel Lequin

danielmedaille@hotmail.com

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