LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : mercredi 07 août 2013 14:51

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NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

L'ENVERS DE LA MÉDAILLE!
avec Daniel Lequin

mercredi 07 août 2013

Je me considère chanceux, je l’ai connu !

Les gens partent…sans avertissement. Ils aimeraient bien prévenir mais la vie est ainsi faite. Ceux et celles qui restent sont estomaqués. Ils n’arrivent pas à comprendre mais finissent par l’accepter. C’est la vie !

Une photo que j’avais prise à l’époque de la fameuse ligue BGM avec Jacques (à gauche) et Jean Bérard.

J’ai connu Jacques Moreau depuis les débuts de son implication avec la fameuse ligue de balle-molle BGM. J’y ai joué pendant plusieurs années et vécu de beaux moments. Ce circuit se voulait innovateur, unique et quel succès il a remporté !

Une organisation sans reproche, solide, consciencieuse…à l’image de Jacques. Puis, nombreux ont remarqué sa belle voix, riche, profonde, sincère et surtout mémorable pour nos oreilles. Jacques s’est prêté au jeu. Employé des Aciers Atlas, il découvrait et goûtait un domaine qu’il n’avait certes jamais pensé explorer.

Tout cela est bien beau, mais je vais retenir davantage de cet homme que je qualifiais d’unique. Oui, parlons de ses qualités humaines. Jacques se voulait discret, à ses affaires, il ne disait pas un mot plus haut que l’autre. Il parlait de ses points de vue mais n’avait pas besoin de les défendre car nous étions tous en accord avec lui.

J’ai perdu mon père à 67 ans et je sais que c’est beaucoup trop jeune pour partir. Plus tranquille que lui, c’est difficile à trouver. Un diplomate, un vrai, un sacré bon gars qu’il était impossible de ne pas apprécier.

Sans faire de bruit, il s’est impliqué dans le monde du sport de la région et n’a jamais recherché la reconnaissance. Il savait très bien ce qu’il faisait, ce qu’il décidait et ne ressentait pas la nécessité de voir son dévouement être officiellement reconnu.

Les gens qui ont eu le plaisir de côtoyer Jacques Moreau seront unanimes pour dire qu’il en faudrait davantage des gens comme lui chez les grands décideurs et là je ne vise pas uniquement le milieu sportif.

J’aimais bien le faire rire, le taquiner quand la situation se présentait. Malgré son air sérieux et sa conscience professionnelle qui ne le quittait jamais, Jacques adorait la vie mais sans tintamarre, sans tambour, ni trompette.

Je me considère chanceux, je l’ai connu et j’ai pu l’apprécier.

Toutes mes sympathies aux membres de sa famille, en particulier à Mme Moreau comme j’aime bien l’appeler, son épouse ainsi qu’à son fiston Jean-François, sa fierté.

Daniel Lequin
danielmedaille@hotmail.com

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