LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : vendredi 03 mai 2013 09:48

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vendredi 03 mai 2013

Éperviers : l’heure de se regarder en face

Le retour des Éperviers sera pour une autre fois. Plusieurs étaient déçus dont moi-même. Notre candidature a échoué. Pourquoi? Essentiellement, un mauvais choix de stratégie. Je sais, c’est toujours facile à dire, après … Pourtant, il y a des évidences qui ne trompent pas, pour qui veut bien les lire.

Dans le cadre de l’émission On a des choses à dire du FM 101,7 de ce 2 mai 2013, j’écoutais l’entrevue avec le chroniqueur Gilles Péloquin, un observateur impliqué dans le dossier Éperviers. Il y avait de la frustration dans les propos de tout un chacun, surtout de la part de l’interviewé, mais aussi un peu de populisme et une goutte de chauvinisme local. Normal. 

Gilles Péloquin y accusait carrément Gilles Courteau, le puissant président de la Ligne de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ), de mauvaise foi envers Sorel-Tracy. À la fin de l’entrevue, sa conclusion se résumait en une seule question, naïve à souhait et désemparée : « Pourquoi Gilles Courteau ne veut pas donner de concession à Sorel-Tracy? Nous avons pourtant rempli toutes les conditions exigées. » 

Non, monsieur Péloquin. Nous ne remplissions pas toutes les conditions et encore une fois, nous avons raté l’essentiel. La réputation déficiente et l’image négative projetée par Sorel-Tracy ne cadrent tout simplement pas avec la stratégie de marketing de Gilles Courteau. La LHJMQ préfère se voir ailleurs qu’ici pour son image de marque. Il n’y a pas de complot anti Sorel-Tracy. Il n’y a que des choix effectués en fonction d’un modèle d’affaires. 

Dans une chronique antérieure – Un épervier à la recherche d’altitude – je tirais trois conclusions pour la suite des choses :  

1) Nous avions le marché requis en terme de population pour accueillir et faire vivre une équipe de la LHJMQ, sous réserve de la structure vieillissante de notre population (ce dernier point n’aide pas à obtenir une concession). 

2) Nous avions besoin de têtes d’affiche pour mousser notre candidature et comme bailleurs de fonds. Ce que nous avions dans le présent dossier avec les Beauchemin et Fleury. 

3) Nous devions travailler à l’amélioration de notre réputation et de notre image de marque. Surtout, il fallait faire en sorte que Gilles Courteau modifie sa perception de notre ville. Manifestement, cela ne semble pas avoir été fait, du moins adéquatement. 

Conclusion : ne tirons pas sur Gilles Courteau. Regardons-nous dans le miroir et regardons la vérité en face. Il faut améliorer notre réputation et notre image de marque. Il faut transmettre une image de GAGNANT et être perçu comme tel. C’est urgent. 

Quand nous aurons une image de gagnant, les « Gilles Courteau » de ce monde viendront naturellement à nous. Regardez l’exemple de Québec avec Régis Lebaume. 

Améliorer notre réputation et notre image de marque, cela tombe comme une évidence, une urgence urgente. Mais j’ai l’impression que personne à Sorel-Tracy ne s’en soucie ou pire, ne sait comment faire.

Jocelyn Daneau
Courriel :
jocelyndaneau@gmail.com

Entrevue de Gilles Péloquin, 2 mai 2013, FM 101,7
http://www.fm1017.ca/upload/audio/dcad/dcad020513_3.mp3

Chronique : Un Épervier à la recherche d’altitude
http://www.soreltracy.com/chroniques/daneau/2011/sept/29s.html

Chronique : Éperviers, le meilleur usage alternatif de 2,4 millions de $ ?
http://www.soreltracy.com/chroniques/daneau/2013/fev/25f.html

Chronique sur la réputation : Citoyens, l’ère des Gaulois est terminée
http://www.soreltracy.com/chroniques/daneau/2013/mars/19m.html

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