Courriel Saurelois
Une chronique sur l'histoire de Sorel
de Roland Plante

14 décembre, 2017

En collaboration avec :

Histoire de l’Hôpital Richelieu de Sorel

Causerie par le Docteur Robert Lamonde à l’occasion du 40ième anniversaire de fondation de l’Hôpital le 29 novembre 1980.

On m’a demandé de faire revivre devant vous l’histoire de l’Hôpital Richelieu. Je dois d’abord remercier les administrateurs actuels et les membres du personnel pour m’avoir fourni les documents utiles à la présentation du fruit de ce travail. En n’identifiant personne, je ne blesse la modestie de qui que ce soit et je n’ai pas à craindre d’en avoir oublié.

Au cours de cet essai historique je n’ai pas l’intention de remonter au déluge, mais j’espère satisfaire votre curiosité en signalant que le premier propriétaire, selon les recherches des titres au dossier, fut dame Elisabeth Walker de Sorel, épouse de Robert Nelson, (1883). Il s’agit du fils du docteur Robert Nelson et le neveu du Dr Wolfred Nelson, qui furent des figures dominantes du Bas-Canada, plus particulièrement lors de la Rébellion de 1837.

Revenant à l’époque contemporaine, nous savons par les actes notariés que le 13 janvier 1940, le Dr. C. Robert Fiset, domicilié à Ste-Anne-de-Beaupré, achète l’emplacement actuel et les bâtisse y érigées de dame Laura Hallé, veuve non remariée du Dr Edmond Edmond H. Provost de Sorel. Le 3 juillet 1940, par devant notaire, le docteur Robert Fiset forme avec le Dr Gaston Caisse, médecin-chirurgien de Montréal, une société particulière pour opérer conjointement un établissement, qui sera désormais connue sous la raison sociale : Hôpital Richelieu. L’engagement contractuel sera pour une durée de 5 ans. L’article 9 de l’acte stipule que le Dr Fiset se réserve le droit d’acheter tout l’actif physique à l’expiration de la dite société. Son siège social est fixé au No 89 de la rue du Prince en la cité de Sorel. La fonction sera de fournir des soins actifs généraux aux malades.

On procède d’abord à l’aménagement et à quelques transformations des locaux pour permettre à l’édifice de répondre à sa nouvelle vocation. On se procure l’équipement nécessaire essentiel et on fait appel a du personnel qu’on affectera aux divers services. Le 8 juillet 1940, elle est en état de recevoir son premier patient. La Société présidera au fonctionnement de l’Hôpital durant une période de cinq ans (5), tel que stipulé dans l’Acte de la Société. Le 30 octobre 1945, la Société est dissoute. On procède a la liquidation. Et le 21 mars 1946, le docteur Fiset achète la part du Dr Gaston Caisse et devient le seul et unique propriétaire du terrain, de l’édifice et de tout son ameublement tant mobilier qu’instrumental.

Le 2 main 1955, le Dr. Fiset, en vertu de la troisième partie de la loi des Compagnies de la Province de Québec procède à l’incorporation sous le nom de « Hôpital Richelieu Inc. » , sans but lucratif. Enfin sous le numéro 101844 du Bureau d’Enregistrement de Richelieu, en date du 10 août 1956, on mentionne que le Dr Fiset vend le tout à l’Hôpital Richelieu Inc.. Ce qui était une Société particulière devient une Corporation, sans but lucratif. Cette corporation était composée au départ du Dr Robert Fiset, du Dr Léon Grondin, de Mlle Liliane Fiset et de Mlle Antoinette Migneault. Le Dr Fiset était le Directeur en même temps que Chirurgien-Chef. L’Hôpital disposait à ce moment de 21 lits et comptait les services de 28 employés.

Déjà en 1956, pour répondre aux besoins sans cesse croissant de la population, une annexe fut construite, ajoutant 26 lits supplémentaires en plus d’abriter de nouveaux services de radiologie, de petite chirurgie ainsi qu’un laboratoire perfectionné. La médecine évolue, les services médicaux doivent s’adapter à son rythme. Un seul exemple servira à illustrer la transformation phénoménale de la science médicale.

En 1923, Sir Alexander Fleming dans son laboratoire en Angleterre, découvre l’existence de champignons qui semblent détruire complètement des staphylocoques ensemencés sur des milieux de cultures. Il répète son expérience à plusieurs reprises avec des résultats de plus en plus concluants. Il vient de découvrir la pénicilline. Il en recommande l’emploi sur des pansements de plaies. Les médecins sont sceptiques, ne l’utilisent pas et la découverte tombe dans l’oubli.

On peut pardonner aux médecins de l’époque leurs réticences à l’endroit de cette découverte, car avant eux, d’autres scientistes avaient été aussi incrédules que l’apôtre Thomas. On a qu’à penser à Galilée, qui fut ridiculisé et même excommunié pour avoir soutenu que la terre tourne autour du soleil, alors que les Écritures semblaient énoncer le contraire. Après quelques années de surveillance par le Saint-Office et le tribunal de l’Inquisition, il consent à abjurer pour être réintégré dans le giron de l’Église. Et pourtant, après son abjuration, demeurant convaincu de la certitude de son énoncé, il prononce la phrase célèbre bien connue : E pur si Muove, (Et pourtant elle tourne). L’avenir lui a bel et bien donné raison.

On se souviendra également que Pasteur fut presque tourné en ridicule lorsqu’il présenta sa théorie microbienne lorsqu’il se présenta devant l’Aréopage de l’Académie des Sciences. Ce n’est que quelques années plus tard que ses découvertes furent reconnues et mises en pratique. Il devint le Père de la vaccination et de la Pasteurisation.

Pour ce qui est de la pénicilline, ce n’est que 17 ans plus tard, soit en 1940, la guerre créant des besoins nouveaux, qu’on a recommencé à s’y intéresser. Les laboratoires furent équipés pour en confirmer la valeur authentique et pour en assurer une production industrielle massive. Les résultats furent spectaculaires et on peut dire que ce fut la découverte la plus humanitaire des 50 premières années du vingtième siècle. Jusqu’en 1943, toute la production fut réquisitionnée par l’armée. Pour une fois nous avions un médicament actif qui changera complètement l’évolution d’un grand nombre de maladies infectieuses et contagieuses.
Sans compter que ce fut également cette découverte qui provoqua par la suite une recherche qui donna naissance à tout un arsenal de nombreux antibiotiques.

Permettez que j’évoque devant un auditoire attentif comme le vôtre, les souvenirs de ce qui étaient les insuccès, les tristesses, les désillusions des médecins avant 1943, qui n’avaient que des moyens empiriques pour traiter les malades. Nous n’avions à peu près rien pour traiter les bébés qui mourraient comme des mouches durant surtout les mois de juillet et d’août de gastro-entérite aiguë. Imaginez quels résultats nous avions avec l’eau de riz !

S’ils réussissaient à survivre durant l’été, nous les retrouvions au prises au cours des autres saisons avec des scarlatines, des rougeoles, de la diphtérie quand ce n’était pas des broncho-pneumonies, des pneumonies, des pleurésies qui souvent conduisaient à la tuberculose, ou la typhoïde épidémique qui était toujours grave et très contagieuse, sans conter que les adultes étaient aussi victimes de ces tristes maladies. L’on devient songeur, pour ne pas dire tristes et inutiles lorsque je pense au nombre considérable de malades qu’on aurait pu sauver avec les médicaments que l’on possède de nos jours. Une consolation demeure cependant pour justifier et valoriser le rôle du médecin en ces périodes d’insuccès et d’insuffisance de moyens. Nous devions compenser par un contact plus intime, une sympathie agissante, une meilleure compréhension, faire naître des espérances, sans laisser les familles ou les malades dans des illusions inacceptables ou imprévisibles.

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Au début des années 60, survint un événement socio-politique qui devait transformer la société québécoise et qu’on s’est plut à dénommer la Révolution tranquille. Une des premières mesures de ce mouvement fut en 1961, l’instauration de la « Régie de l’Assurance Hospitalisation ». En adhérant à ce nouveau régime l’Hôpital Richelieu passa de l’administration privée au système public. Au printemps 1963, le Dr. Fiset décida de s’adjoindre un contrôleur comptable en la personne de M. Maurice Ouellette. Il fut en fonction de mars 1963 à février 1968. Ainsi, abandonnant les problèmes administratifs, le Dr. Fiset put consacrer son temps à sa chirurgie et à d’autres activités sociales.

Avec les années, la science médicale continua d’évoluer à un rythme accéléré, bénéficiant d’une technologie de plus en plus perfectionnée ; de nouveaux spécialistes arrivent à Sorel, de sorte que l’Hôtel-Dieu peut offrir des services diversifiés à une population qui les réclament. L’occupation de nombreux lits par des patients chroniques à l’Hôtel-Dieu de Sorel donne naissance à une nouvelle vocation pour l’Hôpital-Richelieu, qui aidera à suppléer pour un manque de lits à l’Hôpital-Général. A partir du premier avril 1970, l’Hôpital Richelieu s’adaptera à de nouvelles activités pour recevoir les malades chroniques. Ce sont des patients qui ne peuvent plus bénéficier de traitements actifs mais qui ont besoin de soins
infirmiers et dont les conditions de santé ne permettent pas d’être retournés dans leurs foyers. Telle est désormais la fonction de l’Hôpital Richelieu, qui joue un rôle hautement humanitaire, grâce à un personnel dont le dévouement continuel mérite l’admiration et la reconnaissance de toute la population. Désormais, les 36 lits de l’Hôpital seront mis au service des exigences de cette nouvelle vocation exceptionnellement humaine.

Après avoir sommairement décrit les 40 années d’activités de cette institution, dont la fondation et l’évolution sont intimement liées à un personnage dont le rôle a été primordial et indissociable, je veux maintenant rappeler la carrière du Dr. C. Robert Fiset.

Né à Québec le 2 avril 1901, il fit ses études classiques au Petit Séminaire de Québec. Par la suite, il s’inscrit à la Faculté de Médecine de l’Université Laval, qui lui décerne en 1925 un Doctorat en Médecine. Il s’oriente vers la pratique générale et ouvre son bureau à Ste-Anne-de-Beaupré. Déjà on se rend compte qu’il a un sens de l’organisation, puisqu’en 1926, il fonde le Sanatorium Ste-Anne-de-Beaupré Inc., qu’il dirige comme président et directeur médical jusqu’en 1940. On peut deviner qu’il ne craint pas la concurrence même celle reconnue depuis longtemps par la grande Thaumaturge Ste-Anne.

De plus en plus attiré par la chirurgie, il se rend en Europe pour la période de 1928-1929. Il suit des cours à la Faculté de Médecine de Paris et fréquente le Service de Chirurgie de l’Hôpital Lariboisière. Il revient avec un diplôme de Chirurgie Générale. Il a trouvé sa voie et dorénavant ses activités seront presque entièrement déployées pour la chirurgie, qu’il aimait tant. Il était cependant trop actif pour ne s’adonner qu’à cela. Il fut Directeur-médical de Québec Iron and Titanium de Sorel, membre de la Société Médicale de Montréal, de l’Association de Médecine Industrielle du Canada, président honoraire de la Société Canadienne de la Croix-Rouge, dont il reçut une décoration pour services rendus. Il adhéra activement à de nombreux mouvements sociaux et humanitaires soit au niveau régional ou diocésain.

Vers 1950, il fut attiré par la politique municipale et s’y prépare. En janvier 1956, il tente sa chance à la mairie. Il gagne son élection et devient maire de Sorel. Il fut réélu par acclamation puis en janvier 1961, il est de nouveau élu.

Il aura été maire de Sorel durant 8 années consécutives, jusqu’en 1964 où à cause de sa maladie, il ne demandera pas de renouvellement de mandat. On lui doit la réfection de la « Maison des Gouverneurs », l’aménagement de l’Auditorium Municipal, la construction de la piscine municipale et l’aménagement de l’entrée de la ville, qui est devenue le Boulevard Fiset.

A titre de représentants des maires du Québec et même du Canada, il fut délégué dans des missions spéciales à Bruxelles, en Israël et aux États-Unis.. En 1962, la politique fédérale le fascine et il brigue les suffrages pour le parti Progressif-Conservateur dans Richelieu. Il ne fut pas plus heureux candidats que ses prédécesseurs ou successeurs.

Il existe une facette de la personnalité de Robert Fiset, qui a peut-être été méconnue de son vivant. Il était à sa façon un amateur d’Art. Ce qui explique qu’il fut l’un des promoteurs du mouvement né à Sorel, et qui devait s’étendre à toute la province, pour gratifier d’un instrument unique le grand violoniste canadien Arthur Leblanc.

En 1930, il unit sa destinée avec Gladys Mercier, fille du Commandeur Joseph Mercier de Québec, organisateur politique libéral. Mais l’amour avait transcendé le rouge et le bleu et ils furent visiblement heureux. Vous me permettrez de rappeler qu’avec d’autres couples, nous avons partagé d’agréables moments. Ils eurent une fille Liliane, (Mme J. Roger), que je me plais à saluer et qu’il nous fait plaisir de revoir. Malheureusement comme il arrive souvent, le bonheur est éphémère. En 1955, après plusieurs mois de souffrances endurées stoïquement, Gladys dut quitter ceux qu’elle aimait pour un monde d’espérance.

Il semble bien qu’à la suite de cette disparition, toujours bourdonnant d’activité, il ne s’adaptait pas facilement à cette vie de solitaire. Par ailleurs, il se donna cinq années de réflexion, d’observation et de regard avant de fixer son choix sur une nouvelle élue. Ce n’est qu’en 1960 qu’il unit de nouveau sa destinée à Pâquerette Gourd, fille de l’ancien Député de l’Abitibi aux Communes, M. David Gourd dont la santé est encore très satisfaisante à 95 ans.

À l’exemple des peuples sans histoires, ils vécurent de nombreuses années ensembles, des années heureuses mais trop courtes. Le Dr. Fiset continua pleinement d’exercer ses activités médicales, municipales et sociales. Déjà en 1959, en bon clinicien qu’il était, il commença à ressentir les premiers symptômes de la maladie qui devait lui être fatale à moyenne échéance. En novembre 1959, il subit une première opération à l’Hôtel-Dieu de Montréal.

 Après sa convalescence, il reprit ses fonctions habituelles, jusqu’en novembre 1963 date à laquelle il dut faire un nouveau séjour à l’Hôtel-Dieu de Montréal. En décembre il fut transféré à l’Hôpital Richelieu. Occupant toujours la fonction de Maire de Sorel, au mois de janvier 1964, il ne demanda pas de renouvellement de mandat. Mais la maladie continua d’évoluer, il s’éteignit le 25 avril 1964, à l’âge de 63 ans, dans l’hôpital qu’il avait fondé et qu’il dirigea jusqu'à sa mort. Il eut droit à des funérailles civiques.

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Mesdames et messieurs, voilà à larges traits l’histoire de cette institution dont nous avons célébré au cours de la semaine les 40 ans d’existence. Quand à ce que j’appellerais la « petite Histoire » de l’Hôpital Richelieu, c’est en dépouillant les archives que Garde Thérèse Chicoine, avec son œil avide et son sens clairvoyant, m’a fourni anecdotes et statistiques. Permettez que je vous fasse part de quelques trouvailles.

Le premier patient admis à l’hôpital le 5 juillet 1940 fut Jean-Paul Péloquin, âgé de 5 ans, fils de M. Josaphat Péloquin.

Le premier accouchement eut lieu de 21 juillet 1940. La pouponne qui reçut le nom de Louise Hardy était la fille de M. Bernard Hardy. Coïncidence étonnante, c’est Bernard Hardy qui plusieurs années plus tard, lors de l’ouverture de l’Hôtel-Dieu sera le premier patient à bénéficier d’un examen par électrocardiogramme.
Pour comparer avec le coût de vie actuelle, je vous rappelle certains items de l’état de compte de l’hôpital en relation avec l’accouchement de Mme Hardy :

Pour la chambre et le lit de bébé ; 10 jours @ 4.50$ 45.00$
6 douzaines de Kotex @ 0.30 1.80
Accouchement et surveillance médicale par le Dr Fiset 20.00
La première ablation des amygdales eut lieu de 31 juillet. Il en a coûté 20.00$ à la famille pour la chambre, la salle d’opération, le Chirurgien et l’Anesthésiste.

Pour un instant seulement, n’auriez-vous pas envie de rêver à un retour à ce passé pas tellement lointain !

Mais abandonnons rapidement ce rêve passager, nous n’avons aucune velléité d’un tel retour, car nous savons et l’on nous dit que ça ne coûte plus rien maintenant avec l’Assurance-Maladie et Hospitalisation.

Enfin je vous signale que le dernier accouchement eut lieu en décembre 1964. C’est un enfant de monsieur Jean-Charles Gouin et de madame Ghyslaine Charland-Gouin. Cette dernière est à l’emploi de l’Hôpital Richelieu depuis le 1ier novembre 1956 et occupe le poste de chef du Département de la comptabilité.

Quand on fait un relevé d’Archives dans un hôpital, l’on doit s’attendre de toujours retrouver des statistiques.

Celles de l’Hôpital Richelieu nous apprennent que,
de 1940 à 1970, il y eut 32,924 admissions ;
de 1970 à 1980, 300 admissions pour un grand total de 33,224 patients.
De 1940 à 1970, on constate qu’il s’est fait 5,259 accouchements dans cet hôpital pour une moyenne de 175 nouveaux citoyens par année.

Après vous avoir fait cheminer dans le passé, faisons une pause et rendons-nous compte de ce qui se passe actuellement. L’Hôpital Richelieu continue de remplir son rôle. La vocation, les activités et le fonctionnement sont assurés et dirigés par un Conseil d’Administration dont voici les membres. Le président actuel est Maître Jean Frappier, le vice-président est M.

Léopold Beaudry et le secrétaire est M. Armand Tellier. Les directeurs sont mesdames Yvonne Chevalier, Thérèse Chicoine, Jocelyne Côté, Claire Filion, Antonia Grenier, messieurs René Cardin, le Dr. J.Léo Cloutier et André Couture.

Depuis 1968, c’est M. Rémi Ouellette qui exerce les fonctions de Directeur-Général. Je laisse d’ailleurs à ce dernier le soin de vous parler du personnel qui l’entoure pour le bon fonctionnement d’une telle institution.

Mesdames et messieurs, après vous avoir parlé du passé et du présent, vous me permettrez sans doute de vous faire part de ma réflexion quant à l’avenir qui devra prolonger les 40 années d’existence de l’Hôpital Richelieu.

Pour ce faire, je ferai appel à des témoignages, des observations ou des remarques émanant de la bouche des malades qu’il abrite, aussi bien que celles venant des familles ou des amis qui ont eu à visiter ces patients hospitalisés. Selon mon souvenir, je n’ai entendu que des paroles élogieuses à l’endroit de tout le personnel et à tous les niveaux de services. C’est une ambiance de chaleur humaine, de communication, de petites attentions répétées, mais drôlement réconfortante qui constituent l’environnement dans lequel ces êtres chers, leurs parents ou leur amis voient s’écouler des étapes de leur vie. Ce sont des témoignes vécus et sentis fréquemment et qui ne sont pas impersonnels. Au fil des mois et des années, au cours de l’évolution de nos activités, l’Hôpital Richelieu a véritablement atteint le sommet de sa vocation humanitaire. Les manifestations qui se sont déroulées au bénéfice des malades, au cours de la semaine demeureront une marque de reconnaissance et d’échanges de bons sentiments à l’endroit des administrateurs et du personnel de soutien, qui n’ont ménagé ni leurs efforts ni leur doigté pour en arriver à une telle réussite. Le banquet et la réunion de ce soir sont le couronnement éloquent de cette semaine de célébration.

C’est toute la population qui par ma voix vous dit merci pour tout ce que vous avez fait pour elle et ses malades. En même temps, nous voulons vous témoigner notre encouragement à continuer longtemps encore cette mission irremplaçable dont les citoyens ne pourraient plus être privés.

Dr. Robert Lamonde, md.
Le docteur fut remercié par M. Rémi Ouellette, directeur général.
Le compte rendu parut dans les journaux locaux.

Salle d’opération – rayon X

Source : Roland Plante, Courriel Saurelois

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