27 novembre, 2009

Trek des deux Machu Picchu
L’aventure de Benoît Lefebvre et ses amis a permis de verser plus de 4 000 $ à deux organismes locaux

Par Hélène Goulet - Collaboration spéciale

Dix jours d’expédition, dont trois jours pour l’acclimatation à la haute altitude. 200 kilomètres de parcours et des sommets de 4 700 et 5 100 mètres à atteindre… C’était le Pérou ! Enfin un défi relevé du 2 au 17 octobre par Benoît Lefebvre, Marc Boivin et Jean-Frédéric Beaudet et un périple qui leur a permis de se dépasser sur le plan personnel.

Et au-delà de cette gratification personnelle, l’aventure a permis d’amasser la somme de 4 157,13 $, qui a été versée, cette semaine, au Centre d’action bénévole pour son programme déjeuner école, et à la Fondation Hôtel-Dieu de Sorel dans le cadre de sa campagne annuelle de financement. Ces sommes ont été ramassées lors de différentes activités de financement tenues dans la région. « Nous avons assumé nos propres coûts de voyage, et l’argent qui a été amassé dans ces activités de financement a tout été remis aux deux organismes », a déclaré M. Lefebvre, remerciant au passage la population pour sa générosité.


Claude Garneau et André Melançon, de Volskwagen, Odette Fleury, directrice générale de la Fondation Hôtel-Dieu, Benoît Lefebvre, Claudette Dupuis-Salvas, directrice générale du CAB, Jean-Frédéric Beaudet et Marc Boivin


« Je me suis senti interpellé par les causes choisies et ce moyen de financement original », a pour sa part déclaré André Melançon, président de Volkswagen et Mazda Sorel-Tracy, principal commanditaire du projet. . « Je n’ai donc pas hésité à m’impliquer dans le projet. Dès le départ, j’ai démontré un intérêt d’associer financièrement mes concessions à ce projet philanthropique fait par des gens d’ici, pour des gens d’ici. »


Benoît Lefebvre, Marc Boivin et Jean-Frédéric Beaudet

Durant leur périple, les trois hommes ont vécu leur lot d’aventures et de difficultés, dues entre autres au changement de culture et de climat : turista, épuisement, efforts physiques… « En altitude, nous devions prendre deux respirations pour faire un pas », a fait remarquer Benoît Lefebvre.

Cela dit, ce fut une expérience extrêmement enrichissante pour les trois amis qui n’avaient pas, au départ, une grande expérience des hautes altitudes. « Nous avions au moins grimpé le mont Saint-Hilaire », a rigolé M. Lefebvre.

« Je veux vous dire combien on vous remercie pour votre geste », a enfin déclaré la directrice générale du Centre d’action bénévole, Claudette Dupuis-Salvas.

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