COVID-19 : La région de Sorel-Tracy s’adapte assez bien

(Équipe STM) - La situation évolue d’heure en heure et les directives des gouvernements sont ordonnées quotidiennement. La grande région de Sorel-Tracy s’adapte somme toute assez bien jusqu’à maintenant à la situation.

À l’Hôtel-Dieu de Sorel où les visites aux patients sont interdites, comme ailleurs en province, seule la porte de l’urgence permet l’accès officiel à l’immeuble. Des agents de sécurité sont sur place pour s’assurer de bien diriger les usagers ainsi que les employés et faire respecter le lavage de mains obligatoire. Certains auront remarqué une circulation par la porte avant de l’hôpital. Sachez qu’elle est contrôlée également par des agents de sécurité. Principalement, cette porte sert à laisser les patients aller fumer à l’extérieur alors que le parterre avant de l’Hôtel-Dieu est le seul endroit toléré pour griller une cigarette.

Voici en rappel les règles en vigueur : Interdiction des visites dans nos hôpitaux et CHSLD, sauf pour des usagers qui reçoivent des soins en fin de vie (1 visiteur à la fois). En natalité, seul le conjoint ou la personne significative sera admis. En tout temps, aucun visiteur présentant des symptômes grippaux ne sera admis.

Au niveau des épiceries et commerces d’alimentation, la cohue observée la semaine dernière semble se résorber. « Cela dépend maintenant de certaines heures d’affluence, mais je dirais que les gens ont compris qu’il n’y aura pas de pénurie comme le répète le premier ministre », confie anonymement un employé rencontré dans une grande surface.

À la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy, on affirme recevoir une vingtaine de correspondances et de téléphones par jour au sujet de la COVID-19.  « Ce n’est pas la panique, mais c’est beaucoup d’inconnu. Actuellement, ce sont beaucoup de propriétaires de commerces qui nous contactent. Tout le monde est conscient de l’importance des directives gouvernementales, mais c’est dans l’application que ça devient compliqué. Beaucoup de restaurateurs préfèrent fermer leurs portes plutôt que de se casser la tête avec un restaurant rempli à 50% de sa capacité. D’autres vont rester ouverts que pour des commandes à emporter. Mais dans tous les cas, les frais fixes demeurent. Et il y a des employés qui se retrouvent au chômage, non pas parce qu’ils sont en quarantaine, mais parce qu’il n’y a plus d’ouvrage. Il faudra également penser à aider les entreprises au redémarrage lorsque la crise sera terminée », commente le directeur général, Sylvain Dupuis.

Le SorelTracy Magazine est à la disposition de tous les organismes et entreprises qui voudraient diffuser un communiqué de presse concernant tous changements en lien avec la crise qui sévit actuellement.

Procédure ici : http://www.soreltracy.com/adm/nousjoindre/public.html

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