Bilan annuel des Directeurs de la protection de la jeunesse
Parce que les enfants devraient être notre priorité

 


Par Stéphane Martin, jeudi 11 octobre 2018

Les Directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) profitent du dépôt du bilan annuel pour rendre hommage aux intervenants qui ont les enfants au cœur de leurs priorités. L’occasion est également de démystifier leur travail auprès de la population.

« Premièrement, on ne fait pas de plainte à la DPJ, on fait un signalement. Deuxièmement, ce n’est jamais contre un parent que l’on fait un signalement, mais pour l’intérêt d’un enfant. Troisièmement, on assure la confidentialité sur chaque personne qui entre en contact avec nous. C’est important que la population comprenne qu’en aucun cas on ne divulgue le nom des gens qui entrent en contact avec nous et qu’ils peuvent nous faire confiance pour l’intérêt des enfants », assure la directrice de la protection de la jeunesse et directrice provinciale de la Montérégie, Josée Morneau.

À cet effet, le nombre de signalements est en hausse de 5,3% par rapport à l’an dernier au Québec. La région Pierre-De Saurel n’échappe pas à cette augmentation avec 608 signalements reçus en 2017-2018 comparativement à 552 l’année précédente.

« Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette hausse, dont la meilleure collaboration avec les partenaires impliqués directement dans la vie des enfants. Les intervenants dans les milieux préscolaires, scolaires, dans les différents organismes et la population en générale qui ont moins peur de nous contacter », ajoute Madame Morneau.

Des 608 signalements effectués en 2017-2018, 250 ont été retenus. La négligence, les mauvais traitements psychologiques, les abus physiques et les troubles de comportement sérieux représentent les problématiques les plus rencontrées par les intervenants sur le territoire.

La DPJ redouble également d’efforts afin de mettre fin à un autre mythe qui subsiste au fil des années, celui du retrait de l’enfant de son milieu familial en cas de signalement. « C’est une mesure de dernier recours. La loi de la Protection de la jeunesse prône que ce soit le parent qui soit le premier responsable de son enfant. S’il devait y avoir un retrait, on travaille fort avec les parents pour que cette étape soit la plus courte possible afin que l’enfant soit rapidement de retour chez lui auprès de ses parents. Je le répète, c’est une option de dernier recours », de conclure la directrice provinciale de la Montérégie.

 
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