Pénurie de personnel infirmier
et temps supplémentaire
obligatoire
« Le cri du
cœur pour du personnel infirmier
est un appel à l’aide pour de
meilleurs soins ! » -
Sylvain Rochon
Sorel-Tracy, le 7 février 2018 –
Le député de Richelieu à
l’Assemblée nationale, Sylvain
Rochon, a tenu à exprimer son
appui inconditionnel au
personnel infirmier,
particulièrement à l’Hôtel-Dieu
de Sorel, qui travaille avec
compétence et compassion auprès
de gens malades et qui est
actuellement à bout de souffle.
« Leur
cri du cœur m’a atteint comme il
a atteint, j’en suis certain,
l’ensemble de la population de
Richelieu. Je sais et je
comprends que ce n’est pas un
appel au secours égoïste qu’ont
porté le président de la FIQ
locale, Jean-Michel Varin, et la
vice-présidente, Fannie
Thivierge. C’est celui de femmes
et d'hommes qui aiment leur
métier et réclament d’urgence de
meilleures conditions de travail
pour respecter le droit des
patients de Sorel-Tracy
d’obtenir les meilleurs soins
possibles. »
La FIQ locale estime que la
pénurie de personnel infirmier
clinicien et auxiliaire, qui
atteint tout le réseau, est pire
à l’Hôtel-Dieu de Sorel puisque
les équipes sont plus
restreintes : son tour pour
faire du temps supplémentaire
obligatoire revient donc plus
vite. «
C’est une situation déplorable
qui, en plus de miner la santé
des infirmiers et des
infirmières et d’entraîner dans
certains cas leur démission, met
en jeu la qualité des soins
offerts à la population, a
affirmé le député de Richelieu.
C’est ainsi le personnel
infirmier sur le terrain qui, en
bout de ligne, doit porter le
poids des restrictions
budgétaires et de la
restructuration insensée
entreprise par le ministre
Gaétan Barette, avec la
bénédiction du premier ministre
Couillard. Alors que tout ce que
les infirmières et les
infirmiers demandent, c’est de
pouvoir exercer leur profession
dans les conditions optimales
pour leur santé et le bien-être
des malades. »
Sylvain Rochon en a profité pour
rappeler à quel point la
structure centralisée implantée
par le gouvernement libéral
avait des effets néfastes pour
le personnel de la santé et pour
l’ensemble de la population.
« Il
est clair qu’on a besoin de
davantage de personnel
infirmier, de préposées et de
préposés, comme il est clair que
gérer l'hôpital sorelois à
partir de Longueuil, ça ne
marche pas ! a-t-il martelé.
J’ai sollicité, dès mon premier
entretien avec la PDG du CISSS
Montérégie-Est, qu’on adapte la
structure avec des directions
décentralisées, plus à même de
tenir compte des besoins
spécifiques locaux. Je réitère
donc ma demande. La situation
exige une réponse rapide. Il en
va de la qualité des soins à la
population et de la santé du
personnel chargé de leur
apporter ces soins. »
SOURCE :
Bureau du député de Richelieu |