« Le nouveau
centre de détention de
Sorel-Tracy doit urgemment tenir
ses promesses ! » - Sylvain
Rochon
Sorel-Tracy, le 6 février 2018 –
Le député de Richelieu à
l’Assemblée nationale, Sylvain
Rochon, a tôt fait de réagir aux
préoccupations exprimées, hier,
par Mathieu Lavoie, président du
Syndicat des agents de la paix
en services correctionnels du
Québec, quant aux vices de
construction susceptibles de
menacer la sécurité du
personnel.
« J’ai assuré monsieur Lavoie
que je faisais miennes les
préoccupations qu'il a exprimées
à La Presse et lui ai garanti
que je ferais un suivi serré
auprès du ministre de la
Sécurité publique, a indiqué le
député. J'ai d’ailleurs
immédiatement discuté du dossier
et de son suivi avec notre
porte-parole en matière de
Sécurité publique, mon collègue
de Verchères, Stéphane Bergeron.
Nous sommes tous deux d’avis que
le nouveau centre de détention
doit urgemment tenir ses
promesses ! »
Si le député reconnaît, à
l’instar du président du
Syndicat, que la sécurité de la
population n’est pas compromise,
il considère inacceptable que le
centre, dont la livraison a été
retardée, présente des vices
aussi graves que des portes de
cellules qui se défoncent en
quelques coups de pied ou un
système de surveillance qui ne
fonctionne pas pendant plusieurs
heures.
Le gouvernement du Parti
québécois avait, à l’époque,
soutenu la construction de ce
nouveau centre de détention qui
en plus de tripler la capacité
devait améliorer les conditions
de vie des détenus et
l’environnement de travail des
agents correctionnels et des
autres membres du personnel,
dont leur sécurité.
« Mais,
rappelle Stéphane Bergeron, on
n’était pas favorable à la
formule du partenariat
public-privé où les risques
incombent au public tandis que
les profits aboutissent dans la
poche des promoteurs.
D’ailleurs, les travaux que nous
avons lancés aux centres de
détention de Sept-Îles et Amos
l’ont été en mode traditionnel.
Mais, le processus était trop
avancé à Sorel-Tracy quand nous
sommes arrivés au pouvoir, en
2012, et le fait de passer du
mode PPP au mode conventionnel
aurait entraîné de longs délais
et d’importantes pénalités
financières. Compte tenu du
problème de surpopulation
carcérale, nous n’avons eu
d’autre choix que de poursuivre
le projet élaboré sous les
libéraux… avec le résultat qu’on
connaît aujourd’hui ! »
Au moment de l’inauguration, en
mai 2017, le ministre de la
sécurité publique, Martin
Coiteux, avait pourtant affirmé
que le nouvel établissement
répondait
« aux dernières exigences en
matière de sécurité ». Stéphane
Bergeron et Sylvain Rochon se
demandent si cette sécurité n’a
pas été sacrifiée sur l’autel de
l’austérité imposée par le
gouvernement libéral en début de
mandat. « Quelle qu’en soit la
raison, la situation doit être
corrigée sans délai et ce ne
sont pas les contribuables qui
devront en faire les frais »,
a soutenu le député Rochon.
SOURCE :
Bureau du député de Richelieu |