Quand économie et communautaire riment ensemble


Par Stéphane Martin, mercredi 21 février 2018

Une étude réalisée par la Corporation de développement communautaire Pierre-De Saurel (CDCPDS) tend à démontrer que le milieu communautaire génère un impact économique de plus de 20 M$. Les résultats étaient présentés ce mercredi en conférence de presse où étaient réunis différents intervenants et élus de la région.

Plus concrètement, le montant de 20 597 814$ provient de l’adition de la masse salariale de 11 903 413$, du pouvoir d’achat global de 4 911 547$ et du pouvoir d’achat dans la MRC de Pierre-De Saurel de 3 782 854$.

Dans le document d’une vingtaine de pages, on apprend également que le milieu du communautaire touche 20% de la population. « Sur une base annuelle, on parle de 300 emplois directs. À ce chiffre viennent s’ajouter 2 000 bénévoles et 8 000 membres d’organismes. Sur une population de 50 000 personnes, c’est 1/5 des citoyens qui est touché de près ou de loin par le communautaire », commente le directeur général de la CDCPDS, Jean-François Daigle.

Le milieu rejoint également des gens de toutes les tranches de la société. Les gens à faible revenu représentent 42% des utilisateurs des services communautaires contre 25% qui ont un revenu moyen, 6 % qui ont un revenu élevé et 5% sont sans revenu.

Les employés de l’ensemble des organismes cumulent 8 710 heures travaillées. Avec un salaire horaire moyen de 17,68$, la région de Pierre-De Saurel rejoint la moyenne québécoise. « Il est important de souligner un élément distinctif de la région, l’écart entre le taux horaire des femmes et celui des hommes est inversé par rapport au reste du Québec. De fait, le salaire moyen des femmes est plus élevé dans le milieu communautaire de notre région que celui des hommes pour un travail équivalent », ajoute Monsieur Daigle.

Le bénévolat représente un facteur important pour la survie des organismes communautaires. On compte plus de 1 700 bénévoles réalisant plus de 116 000 heures de bienveillance. « Si on calcule le tout au salaire minimum, la valeur du bénévolat sur le territoire, représente plus de 1,3 M$. On peut affirmer que sans l’implication bénévole, les organismes ne pourraient pas fonctionner », de conclure Jean-François Daigle.

Les informations recueillies au cours de cette étude proviennent des rapports d’organismes pour l’année de référence du 1er avril 2015 au 31 mars 2016. En tout, 51 organismes sur un total de 66 membres de la CDCPDS ont participé à cette étude.

    
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 Jean-François Daigle

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