Dernière messe dimanche le 24 septembre
La vente de l’église Marie-Auxiliatrice deviendra officielle en octobre

La vente de l’église Marie-Auxiliatrice sera finalisée chez le notaire le 20 octobre prochain, a-t-on appris. La façade de la bâtisse restera intacte, a promis l’acquéreur.

Par Annie Bourque, mercredi 20 septembre 2017

La vente de l’église Marie-Auxiliatrice sera officialisée le 20 octobre, a appris le SorelTracy Magazine.  La dernière messe se tiendra ce dimanche 24 septembre à 10 heures.
 
L’acheteur est Fernando Balthazar, propriétaire de la micro distillerie « Les Subversifs ». La transaction s’élève à 225 000 $, a-t-il confirmé.
 
M. Balthazar a l’intention de fermer son entreprise située à Saint-Alexandre, près de Saint-Jean-sur-Richelieu et de transférer la production de fabrication de gin et spiritueux à Sorel-Tracy.

Raisons

Pourquoi avoir choisi Sorel ?, lui a-t-on demandé. « Je connais Sorel étant propriétaire de quelques immeubles. C’est un bel emplacement et une ville attirante », a dit l’homme d’affaires et père de quatre enfants de 7 à 18 ans.

En juin, il a rencontré une dizaine de citoyens qui voulaient de l’information sur son projet. « Nous avons expliqué que l’achalandage consiste en 1 à 2 camions par semaine qui se rendront sur place. Ce n’est pas beaucoup. »

M. Balthazar a mentionné que le bâtiment extérieur ne changera pas de façon significative. « On va seulement installer une porte de garage qui sera utilisée pour les camions. »

Quatre emplois

L’entreprise « Les Subversifs » va ouvrir ses portes plus tard en décembre. Pour l’instant, il n’y a pas de véritable création d’emplois. « Nous sommes trois propriétaires et nous allons engager pour l’équivalent d’un emploi. »

Le coordonnateur de la gestion administrative et du personnel à la paroisse St-Joseph, Roger Courchesne croit pour sa part qu’il se créera possiblement une dizaine d’emplois.

Dégustation seulement

Vers Noël, M. Bathalzar prévoit ouvrir son établissement. « Les Sorelois pourront déguster nos produits sur place. Toutefois, en raison de la loi, on ne peut pas vendre sur place. Les gens pourront les acheter à la SAQ. »

La micro distillerie fabrique trois produits le gin Piger Henricus (à base de panais) et le Gin Piper Henricus Réduit (où l’on ajoute du sirop d’érable) et le Chien Blanc, un whisky blanc que l’on peut faire vieillir chez soi dans un baril de chêne. « Bientôt, nous aurons un autre produit sur les tablettes de la SAQ. Ce processus est long. Cela peut prendre jusqu’à deux ans. »

Tendance

Depuis quelques années, le gin est devenu une boisson tendance. Au Québec, on retrouve huit gins québécois sur le marché. Chacun se distingue par sa saveur, sa particularité.

« De plus en plus, le gin devient une boisson raffinée que les jeunes adoptent en grand nombre. Plusieurs ont commencé à prendre du gin au lieu de la vodka », remarque-t-il.

    
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