« Le Parti
Québécois a un plan solide dont
Richelieu a besoin pour les
soins et le soutien à domicile »
- Sylvain Rochon
Sorel-Tracy, le 4 octobre 2017 –
Le député de Richelieu et leader
adjoint de l’Opposition
officielle, Sylvain Rochon, est
de nouveau passé de son rôle de
critique de l’action
gouvernementale à celui d’acteur
du changement, aujourd’hui. Il a
fait connaître les propositions
du Parti Québécois en matière de
soins et de soutien à domicile.
« Les
constats sont clairs, et c’est
la protectrice du citoyen qui
vient de les confirmer dans un
rapport dévastateur, le
gouvernement a appliqué, jusqu’à
aujourd’hui, une méthode qui
consiste à "donner un peu à
chacun, tout en ne donnant pas
assez à aucun". Il faut
urgemment changer ce tableau, ce
que nous ferons dès notre
arrivée au gouvernement »,
a-t-il d’emblée déclaré.
« Nous
donnerons les moyens aux
personnes aînées, ou vivant avec
un handicap physique, une
maladie mentale ou dégénérative,
de demeurer à la maison, tout en
réduisant le fardeau des proches
aidants, et en impliquant les
professionnels de la santé, les
entreprises d’économie sociale
et les organismes communautaires
», poursuit Sylvain
Rochon.
NOS OBJECTIFS, EN BREF :
- Nos objectifs sont clairs :
permettre aux personnes aînées,
ou vivant avec un handicap
physique, une maladie mentale ou
dégénérative, de demeurer à la
maison, tout en accompagnant
adéquatement les proches
aidants, et impliquer les
professionnels de la santé, les
entreprises d’économie sociale
et les organismes
communautaires.
- Notre plan se déploiera en
trois axes :
o Mettre les moyens nécessaires
: au moins 100 M$ par année
pendant cinq ans, soit 500 M$ de
plus au total, à terme;
- Assurer un environnement
respectueux et sécuritaire par
des logements supervisés et, au
besoin, sécurisés, ainsi que le
déploiement du programme
d’appels automatisés PAIR;
- Soulager les proches aidants
qui doivent assurer une présence
constante, notamment par la mise
en place d’une politique offrant
8 heures de répit par semaine.
Mettre les moyens nécessaires
pour le soutien à domicile : au
moins 100 M$ par année
Pour éviter les recours inutiles
aux urgences et aux hôpitaux,
l’aide à domicile doit être
augmentée. Le temps d’attente
pour recevoir des soins à
domicile peut aller jusqu’à six,
voire douze mois; c’est
inacceptable. En campagne
électorale, en 2014, le PLQ
s’était engagé à investir 750 M$
supplémentaires sur cinq ans
dans les soins à domicile. Il a
brisé sa promesse dès sa
première année au pouvoir. Il a
investi un gros 0 $ les deux
premières années, 60 M$ la
troisième, et 69 M$ cette année.
C’est insuffisant. Rappelons
également qu’il a coupé un
demi-million d’heures de soutien
à domicile en 2016. En
conséquence, le soutien a été
offert à 10 000 personnes de
moins, alors que, chaque année,
100 000 personnes atteignent 65
ans.
Une étude publiée, en 2014, par
la Direction de la santé
publique de la Montérégie a
confirmé que la population de la
MRC Pierre-De Saurel était non
seulement plus âgée que la
moyenne régionale, mais qu’elle
présentait aussi une plus forte
proportion de personnes aux
prises avec des problèmes liés à
la mobilité.
« Avec
un plan mettant l’emphase sur
l’aide et le soutien à domicile,
nous sommes en phase avec un
besoin croissant dans Richelieu
et nos propositions s’inscrivent
pile dans les objectifs de la
Politique régionale des aînés de
la MRC », a déclaré
Sylvain Rochon.
«
C’est, dans la région, à une
dégradation des soins à domicile
offerts par le CLSC à laquelle
on assiste actuellement, surtout
parce le temps alloué aux soins
est réduit. En plus de devoir
offrir des services à un plus
grand nombre de personnes
présentant moins d’autonomie,
les auxiliaires familiales du
CLSC doivent effectuer des soins
qui étaient auparavant dispensés
par du personnel infirmier »,
a précisé Sylvain Rochon.
« Il
est plus que jamais temps
d’offrir les moyens aux aînés et
aux personnes vivant avec un
handicap de vivre décemment chez
eux; c’est une volonté qu’ils
ont maintes fois exprimée, et
notre rôle est de tout mettre en
œuvre pour la respecter »,
a ajouté le député.
Le plan du Parti Québécois a de
l’ambition, dont celle d’appuyer
le déploiement de logements
supervisés, notamment pour les
gens atteints de maladies
dégénératives ou mentales, ou
encore aux prises avec un
handicap physique. Ces logements
ont comme caractéristique de
créer des regroupements de
locataires auxquels on assigne
un travailleur social ou une
infirmière qui, souvent, y
résident eux-mêmes. Des
solutions technologiques
permettent désormais de rendre
plus sécuritaire l’environnement
de ces personnes, tout en
facilitant le travail des
professionnels de la santé.
«
Plusieurs initiatives
communautaires qui répondent à
une panoplie de besoins de ce
type doivent être encouragées,
facilitées et soutenues par le
gouvernement; c’est ce que nous
ferons à la hauteur de 100 M$
additionnels par année et ce
pour les cinq années suivant
notre élection, ce qui portera
l’investissement supplémentaire
à 500 M$. Cela permettra
d’augmenter significativement
les services offerts par les
auxiliaires familiales et les
autres professionnels de la
santé », a expliqué
le député.
Assurer un environnement
respectueux et sécuritaire :
logements supervisés et
sécurisés au besoin et programme
PAIR
Pour que les aînés, les
personnes vivant avec un
handicap ou une maladie
dégénérative et celles aux
prises avec un problème de santé
mentale puissent demeurer à la
maison, il ne suffit pas de leur
donner de l’argent. Il faut,
d’abord, que leur logement soit
sécuritaire et adapté à leur
condition et, ensuite, que des
personnes ressources du milieu
social ou médical offrent un
soutien de proximité. Notre plan
présente des mesures concrètes
pour accroître les ressources
humaines et professionnelles à
domicile, pour utiliser les
nouvelles technologies, dont les
technologies numériques, et pour
soutenir les initiatives
existantes, comme le programme
PAIR d’appels automatisés.
Soulager les proches aidants :
huit heures de répit par semaine
« Les
proches aidants font un travail
extraordinaire, tous les jours.
Malheureusement, depuis
plusieurs années, rien n’a
réellement été mis en place pour
les soulager et les soutenir.
Selon une analyse de Statistique
Canada, entre janvier et mai
2016 seulement, 95 500 Québécois
ont abandonné leur emploi en
raison d’obligations
personnelles et familiales.
Parmi eux, 73 500 femmes. C’est
énorme. L’ex-ministre libérale
Marguerite Blais réclamait la
mise en place d’une politique
pour les proches aidants. À son
départ, elle fut d’ailleurs fort
critique à l’égard de son propre
parti, constatant sa lenteur à
mettre en place une politique en
ce sens, malgré les appels
répétés. Il est temps de le
faire, et concrètement. Notre
plan permettra entre autres
d’offrir huit heures de répit
par semaine à celles et à ceux
qui en ont le plus besoin. Il
est temps de mieux soutenir les
organismes communautaires qui
viennent en aide aux proches
aidants; c’est le message que
j’ai porté, dès mon élection, en
2015, c’est le message que je
reprends aujourd’hui »,
a insisté Sylvain Rochon.
Le plan de soins et de soutien à
domicile du Parti Québécois
démontre notre volonté d’offrir
une solution humaine qui
favorise la pleine participation
sociale des personnes vivant
avec un handicap. Actuellement,
3 500 de ces personnes de moins
de 65 ans vivent dans un CHSLD
au Québec. Nous devons offrir à
ces gens des solutions
concrètes, comme la bonification
du chèque emploi-service, afin
de leur permettre de
véritablement faire un choix
quant à leur milieu de vie. Sous
un gouvernement du Parti
Québécois, les CHSLD ne seront
plus leur unique option.
« Pour
le Parti Québécois, recevoir des
soins à domicile, c’est une
question de respect et de
dignité », d’ajouter
Sylvain Rochon.
« Nous
devons agir dès maintenant pour
appuyer adéquatement les
personnes aînées qui veulent
vieillir chez elles. Et les gens
qui les soutiennent au quotidien
doivent aussi être aidés. Étant
donné les nombreux enjeux liés
au vieillissement de la
population, nous continuons,
avec de nombreux groupes,
d’exiger des états généraux sur
les conditions de vie des aînés
», a conclu Sylvain
Rochon.
SOURCE :
Bureau du député de Richelieu |