Dernier débat pour la mairie de Sorel-Tracy


Serge Péloquin, Réjean Dauplaise, Louis Lemieux, Vincent Pouliot et Marcel Robert


Par Stéphane Martin, jeudi 26 octobre 2017

Mercredi soir, les 4 candidats à la mairie de Sorel-Tracy croisaient le fer une dernière fois dans un débat organisé par Ipix.tv et CJSO 101,7 FM, et animé par Louis Lemieux.  Pendant deux heures, Serge Péloquin, Réjean Dauplaise, Marcel Robert et Vincent Pouliot (ordre dans laquelle ils apparaissaient à l’écran) ont débattu sur les thèmes du développement économique, de la culture, du tourisme, de l’environnement, du développement social, de la rétention des jeunes et de l’avenir de la région.

Majoritairement, les candidats Péloquin et Robert auront été à couteaux tirés tout au long de l’exercice.  Marcel Robert a été le premier à mettre la table dans le temps qu’il lui était alloué pour sa présentation.  « Nous sommes actuellement dirigés par un homme d’une seule et unique vision, d’un seul et unique projet qui tasse à peu près tout ce qui l’entoure pour y arriver ».

Le thème du développement économique aura permis aux candidats de faire valoir leur point de vue sans véritables affrontements.

« Je vais m’assurer que la ville possède tous les éléments nécessaires pour la venue de nouveaux investisseurs. Je vais accorder un appui tangible à la construction d’un pont afin de favoriser un axe nord-sud », relate Réjean Dauplaise.

« C’est l’activité humaine qui crée l’économie. On doit se projeter dans des approches différentes. Avec le projet de Complexe portuaire de Sorel-Tracy, on vient de se connecter au reste du monde et faire en sorte que la ville touche des redevances sur les importations et les exportations. Il y aura la venue de nouvelles entreprises, c’est pour ça qu’on fait l’acquisition de 7 millions de pieds carrés de terrain pour les accueillir », rappelle Serge Péloquin.

« Dans les 90 premiers jours de mon mandat, je présiderai moi-même un forum pour des projets à Sorel-Tracy afin de réaliser une vision commune et régionale et de transformer l’esprit de morosité de Sorel-Tracy. Je vais faire en sorte d’aller de l’avant avec un parc industriel de nouvelle génération, un écoparc en lien avec le développement d’une économie verte. Nous sommes encore dans un modèle mono-industriel fragile, nous devons trouver de nouvelles avenues », ajoute Marcel Robert.

« Le développement économique c’est aussi développer et améliorer ce que l’on a déjà. Il y a moyen d’exporter notre expertise et de favoriser l’achat local. Il faut faire en sorte que les gens connaissent les produits de la région et les producteurs locaux. Ça peut se faire en améliorant le réseau cycliste, mais aussi en mettant des plateformes pour que ces entreprises puissent se faire entendre », commente Vincent Pouliot.

 

 

Les esprits se sont échauffés sur le thème de la culture et du tourisme au sujet de la rénovation du Marché Richelieu et de sa salle de spectacle.

« On a refusé des subventions pour activer et finaliser le Marché Richelieu et la salle de spectacle plus rapidement. Il y a eu des conséquences néfastes, des restaurants ont fermé leurs portes. Ce sont des erreurs à ne plus répéter », soutient Marcel Robert.

« On a refusé la subvention parce qu’il était possible de revoir les plans pour respecter les budgets. Nous, on a respecté les citoyens et vous, Monsieur Robert, vous auriez sorti le carnet de chèques et débordé dans les dépenses pour foutre ça sur le compte de taxes des citoyens », réplique Serge Péloquin.

Vincent Pouliot se sera démarqué des autres candidats au sujet de la rétention des jeunes et la qualité de vie dans la région.

« Il faut impliquer les jeunes dans les projets, il faut qu’ils se sentent concernés dans les décisions et leur donner des responsabilités, car c’est ce qu’ils souhaitent. Il faut qu’ils se sentent utiles à la communauté », mentionne Serge Péloquin.

« Les jeunes ne s’installent plus dans une région simplement parce qu’il y a de l’emploi. Je m’engage à favoriser la participation des jeunes dans un exercice annuel de planification vers la nouvelle économie. Il faut diversifier notre pensée de développement économique. Je m’engage à soutenir l’implantation de l’industrie 4.0 pour inciter les jeunes à rester sur notre territoire », indique Marcel Robert.

« Il faut véhiculer une image positive de la région, favoriser les infrastructures et les services pour une saine qualité de vie. Il manque de lieux de rassemblement. Les jeunes sont laissés à eux-mêmes. À Sorel-Tracy, nous n’avons pas de stress, pas de bouchon de circulation et un bon accès au logement », fait remarquer Réjean Dauplaise.

« Ça me fait drôle d’entendre des gens qui ne sont généralement plus considérés jeunes prétendent qu’ils savent ce que veulent les jeunes pour rester dans une région. Ce que j’entends dans les discours, c’est du remodelage des solutions d’il y a 50 ans. Aujourd’hui, les jeunes ont une vision différente. Oui l’emploi c’est important, mais l’argent c’est moins important dans notre vision actuelle. On veut sentir qu’on peut contribuer à quelque chose. Quand on quitte pour les études, on se crée un nouveau milieu. C’est peut-être pour ça qu’on ne veut pas revenir, car ici, on ne nous écoute pas vraiment », martèle Vincent Pouliot.

La soirée se sera terminée comme elle a commencé alors que Marcel Robert a tenté de piquer au vif le maire sortant par quelques attaques alors que les candidats étaient invités à discuter de l’image de marque de la ville de Sorel-Tracy.

« Est-ce que l’image de marque que la population désire c’est de veut voir son maire à l’émission Infoman parler de façon ironique des supposées bobettes de ces adversaires ? Ou affirmer que la place Éric Salvail n’a jamais existée après avoir effacé en catastrophe le nom sur le panneau de la ville ? Ou avoir affirmé à toute la population qu’elle était derrière Éric Salvail ? Moi durant mes 8 années comme maire, je n’ai jamais mis en péril l’image de ma ville en aucune façon et je m’engage à préserver une image forte de notre collectivité », lance Marcel Robert.

« Une image de marque, ça se crée avec des réussites. Je cite en exemple la venue des grands voiliers l’été passé. On a préparé l’événement, on avait les infrastructures d’accueil. On en a parlé partout et les gens en garde un excellent souvenir. C’est ça qu’il faut continuer de faire à Sorel-Tracy », réplique Serge Péloquin.

Rappelons que les élections municipales auront lieu le dimanche 5 novembre. Si vous prévoyez être absent ou incapable d'exercer votre droit de vote le jour du scrutin, vous pouvez voter par anticipation le dimanche 29 octobre de 12 h à 20 h.


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Soirée de débats télévisés mercredi le 25 octobre 2017, des candidats à la mairie de Sorel-Tracy
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