lundi 02 octobre 2017

Inauguration du monument commémoratif dédié aux Filles du Roy de la seigneurie de Saurel

Tout d’abord, grâce à plusieurs partenaires régionaux, la Société historique Pierre-de-Saurel a le plaisir de vous annoncer le 29 septembre, le dévoilement d’un monument dédié aux Filles du Roy de la seigneurie de Saurel. Ce monument situé au parc Regard-sur-le-Fleuve a été réalisé par la Société historique Pierre-de-Saurel avec la collaboration de monsieur Jocelyn Mondou, conseiller du district no 4 (Vieux Saurel) et de la ville de Sorel-Tracy. La conception de ce monument a été effectuée par Izimage.

De 1663 à 1673, plus de 770 de ces filles du Roy ont immigré de France pour aider au développement de la colonie. Elles sont littéralement les Mères de la nation québécoise. Plus d’une cinquantaine d’entre elles se sont mariées et sont venues s’installer dans les seigneuries de Saurel, de Saint-Ours, de Contrecœur, de Berthier-en-Haut, de l’Île Dupas et de Saint-François.

Particulièrement, 20 Filles du Roy se sont établies durant quelque temps ou définitivement dans la seigneurie de Saurel. En 1681, la population soreloise se chiffrait à 116 personnes dont le noyau se composait à 75% des Filles du Roy, des militaires du régiment de Carignan-Salières et de leurs enfants.

La Société historique Pierre-de-Saurel continue de faire connaître et reconnaître la contribution exceptionnelle de ces MÈRES de la population soreloise.

« L’année 2017 est une invitation à une grande rencontre. Une rencontre avec notre histoire, une prise de conscience du moment présent et une rencontre avec un futur que nous bâtissons ensemble jour après jour. Nous sommes rassemblés près du fleuve, un formidable atout qui nous connecte au monde. Le fleuve qui a transporté ces hommes et de ces femmes qui ont décidé de s’implanter et de développer notre territoire. Je suis fier aujourd’hui de célébrer nos ancêtres. Que seraient devenus les soldats du régiment de Carignan sans les 20 Filles du Roy qui se sont établies dans la seigneurie de Saurel… Ce sont des femmes fortes, les mères de la nation, soyons-en fiers.», déclarait le maire Serge Péloquin.

Pour sa part, le conseiller Jocelyn Mondou ajoutait : « C’est un grand honneur pour moi de prendre part au dévoilement de la sculpture en hommage aux Filles du Roy. En vous accueillant ici en bordure du Saint-Laurent, nous restons dans un esprit historique, qui nous rappelle nos racines et nous fait prendre conscience que notre ville est riche en histoire.»
 
« D’ailleurs, je n’ai pas hésité à utiliser mon budget discrétionnaire pour défrayer les coûts du monument dédiée aux vingt Filles du Roy de la seigneurie de Saurel, qui est dévoilé aujourd’hui. Ce projet m’est apparu important non seulement parce que c’est un clin d’œil historique mais aussi parce que c’est une façon d’ajouter un élément culturel de plus dans le parc Regard-sur-le-Fleuve, à proximité du Biophare et de la promenade des écrivains.»

« J’aimerais également souligner le travail de la Société historique Pierre-De Saurel et de la Société d’histoire des Filles du Roy du Québec qui ont mis tout en œuvre afin de participer à notre 375e anniversaire en organisant plusieurs activités thématiques.  Je félicite sincèrement les membres, le personnel et tous ceux qui ont pris part à la mise en place de ce monument symbolique.»

 

Société historique Pierre-de-Saurel

    
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Texte de la plaque

Devenu colonie royale, le Canada (région des Grands Lacs, vallée de l’Ohio et vallée du Saint-Laurent) compte en 1663 près de 3 500 personnes de souche européenne dont 37% sont des femmes. Pour assurer sa survie, 1 300 militaires du régiment de Carignan-Salières sont mobilisés et arrivent dans la colonie en 1665 sous le commandement d’Alexandre Prouville, marquis de Tracy. À la démobilisation de 1668, 400 d’entre eux dont la compagnie du capitaine Pierre de Saurel resteront au pays.

Envoyées et financées par le roi Louis XIV, plus de 770 jeunes femmes débarquèrent à Québec entre 1663 et 1673.

Leur mission, aider au développement démographique. Mission accomplie puisqu’en 1685, la population canadienne a triplé et compte 10 725 personnes. Marguerite Bourgeoys, en 1697, les a joliment nommées : FILLES du ROY.

Sur les ruines du fort Richelieu de 1642, est érigé le fort de Sorel en 1665.
Pierre de Saurel obtient sa concession en 1672. Va s’intensifier l’arrivée des colons et de leurs familles.

En 1681, la population soreloise se chiffre à 116 personnes.

Le noyau est composé à 75% des militaires restés, des Filles du Roy et de leurs enfants.
Jeanne Amiot, Marguerite Andrieu, Jeanne Burel, Marie-Madeleine de Chevrainville dite Lafontaine, Catherine de Lalore, Charlotte de Larue, Anne-Élisabeth de Tarragon, Marie Dubois,
Jeanne Ducorps dite Leduc, Catherine Dupuis, Marguerite Dusson, Catherine Lucos,
Marie Masseron, Charlotte Morin, Françoise Paris, Élisabeth Renaud, Jeanne Rigaud,
Geneviève Sageot, Françoise Simon (Siméon) et Françoise Tierce.

Courageuses et déterminées, les Filles du Roy nous ont transmis leur savoir, leurs valeurs, leurs us et coutumes, leur langue et leur vivacité. Ces femmes extraordinaires ont été le terreau dans lequel l’arbre de notre histoire régionale a implanté ses racines. La moitié des Québécois de souche française trouvent au moins une Fille du Roy dans leurs tableaux généalogiques.
En 1765, la population soreloise était de 670 personnes et, en 2011, montait à 34 600.

Reconnaissance aux familles censitaires soreloises de 1724 :
Beaugrand dit Champagne, Bibeau, Cardin/L’Oiseau, Joly dit Delbec,
Lavallée dit Petit Jean, Letendre dit Laliberté, Martin dit Saint-Martin, Paul-Hus,
Péloquin dit Crédit, Peltier dit Antaya, Plante et Salvaye de Trémont.

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