Sophie Chevalier est blanchie par la Commission municipale du Québec


Par Stéphane Martin, jeudi 12 octobre 2017

La conseillère municipale sortante, Sophie Chevalier, n’a commis aucun manquement au Code d’éthique et de déontologie des élus de la Ville de Sorel-Tracy. C’est ce que conclut la Commission municipale du Québec dans son rapport d’enquête qui a été rendu public ce jeudi.

« De façon générale, la demande reproche à Madame Chevalier de s’être placée dans une situation où ses intérêts professionnels entrent en conflit avec les intérêts de la Ville. Les manquements allégués portent sur des faits survenus entre le 21 septembre et le 21 novembre 2016. En agissant comme courtier immobilier pour la vente des immeubles situés au 38-40, boulevard Fiset, et au 160-160A, rue Augusta à Sorel-Tracy, Madame Chevalier aurait agi comme courtier pour ces immeubles, alors que la Ville serait intéressée à les acquérir », peut-on lire dans le document.

Or, toutes ces allégations ont été balayées du revers de la main par le juge administratif, Denis Michaud. « La Commission en arrive à la conclusion que Madame Chevalier n’a commis aucun manquement au Code. Les allégués de la plainte reposent sur un amalgame d’impressions, de suppositions et d’hypothèses que ne supporte aucunement la preuve. Madame Chevalier a été prudente et a fait preuve de loyauté envers la Ville. On lui a prêté des intentions cupides ou malhonnêtes dans cette affaire de courtage immobilier, mais l’enquête de la Commission a plutôt démontré le contraire ».

La principale intéressée reçoit avec soulagement ce verdict. « Je m’y attendais, je savais que je n’avais rien fait de mal dans ce dossier qui est enfin fini. Tout a été balayé du revers de la main, il ne reste même pas un soupçon. Tout est clair et net, il n’y a jamais eu matière à plainte dans ce dossier », se réjouit Sophie Chevalier qui souhaite maintenant investir ses énergies à sa campagne électorale puisqu’elle sollicite un autre mandat dans le quartier Bourgchemin.

Toujours selon le document, la plainte visant Madame Chevalier a été signée par le maire Serge Péloquin le 21 novembre 2016. La conseillère sortante envisage des poursuites afin de laver sa réputation. « Dès qu’il y a des allégations, il y a un doute qui s’installe dans la population. Les gens se posent des questions. Aujourd’hui, il y a un verdict en ma faveur, mais j’ai subi des dommages dans cette histoire. Actuellement je me concentre sur ma campagne électorale, je verrai par la suite si j’ai la force de m’investir dans d’autres procédures judiciaires. Présentement la porte demeure ouverte ».

Vous pouvez cliquer sur le lien suivant afin de consulter la décision que la Commission municipale du Québec a rendue ce jeudi : CMQ-66094-Decision.pdf

    
PUBLICITÉ

 
Bookmark and Share

PUBLICITÉ

------------------------

------------------------

 

Le SorelTracy Magazine
une filiale des Productions Kapricom
Tous droits réservés
© 2000-2017