La comédienne Karen Racicot, était de passage dans la région


Samedi 3 juin

La comédienne soreloise Karen Racicot était de passage dans la région au cours de la dernière fin de semaine afin de régler le dossier de succession suite au décès de sa mère survenue il y a quelque mois.  En fait, Karen a perdu ses deux parents au cours des derniers mois, son père, l'architecte Jacques Racicot, et sa mère Denise D'Aragon, qui était artiste peintre.


Photo tirée de son site internet

Elle devait régler les derniers détails de la vente de la maison de sa mère.  Même que cette maison est plutôt "célèbre", puisque c'est celle située juste au sud du club de golf Les Dunes, celle en bas de la côte.

« La maison a toute une histoire.», dit Karen.  « Elle a été construite par mon grand-oncle, Félix Racicot, pour le ministre du Tourisme de l’époque, Gérard Cournoyer, le père de Daniel Cournoyer, photographe, Louise Cournoyer chanteuse d’opéra, Michel Cournoyer qui a gagné le prix du Gouverneur général en tant qu’artiste qui a fait plusieurs films documentaires. », raconte-t-elle avec précision.

« Mon père a fait à Sorel le palais de justice, la piscine, la mairie, le cégep, l’école secondaire et d'autres oeuvres partout à travers le Québec.  Il a acheté la maison de la succession des Cournoyer, il y a à peu près 45 ans.  Mes parents se sont divorcés et ma mère est restée ici pendant 40 quelques années. »

Karen Racicot est toujours comédienne et vit à Toronto.  Après avoir refait connaissance avec la dame, tout en se remémorant quelques points de repère de notre jeunesse, elle a raconté brièvement ce qu'a été sa vie depuis qu'elle a quitté sa ville natale.

« Je vis à Toronto. Je suis toujours comédienne. J’ai une sœur qui vit à Toronto et une autre qui est installée à Saint-Sauveur.  J’adore ça. C’est une très très belle ville, très active culturellement.  Il y a des petits clubs de jazz partout. Il y a de la musique live tout le temps, tous les jours. Je trouve ça formidable. »

Le gout du théâtre lui est venu à Sorel avec la compagnie du regretté Guy Bélanger, à l’époque.  Après avoir fait l’école de théâtre de Saint-Hyacinthe, madame Racicot a commencé à jouer à la télévision. « Mon premier rôle a été dans Belle-rive, ensuite, dans l’Or du temps, puis Monsieur le Ministre.  C’était à l’époque où il y avait de belles séries.  Mais, je voulais faire du cinéma. Je me suis dit qu’il fallait que je parte.»

Les États-Unis


Plusieurs se rappelleront certainement cette photo d'archive de Karen que l'on voyait pratiquement partout au début des années 80.

Elle se dirige vers les États-Unis ou elle obtient un rôle dans une série, mais sans permis de travail elle ne pouvait y travailler.  Elle reprend la route pour Toronto pour apprendre l’anglais.  « Mon but était d’aller à Los Angeles.  Au bout de quatre ans, j’ai finalement obtenu un permis de travail pour aller aux États-Unis.  Ce que je faisais surtout à Toronto, c’était des voix hors champ.  Je faisais de la pub radio et télé et de la narration. Je tournais un peu pour TV Ontario.»

Une fois à Los Angeles, elle joue dans Days of our lives, dans Sea Quest, et quelques rôles ici et là.  « J’ai eu un gros rôle dans une télé au Mexique, The Shadow. J’ai tourné un an de temps à Mexico.  En même temps, je faisais des voix hors champ. J’ai eu un petit rôle dans un film de Vim Wenders qui s’appelait The end of violence. »  Elle vit à Los Angeles pendant 11 ans.

Retour au Canada en 2001

En 2001, les attentats aux États-Unis la pousse à se poser des questions sur sa vie.  Elle décide de revenir au Canada... à Toronto.  « J'ai eu un super beau rôle dans la première série de télévision franco-ontarienne qui s’appelait Francoeur.  Je jouais le rôle de Bérangère Laliberté.  J’ai joué trois ans.  C’était une super belle expérience, un cadeau du Bon Dieu.  Et puis finalement, ma carrière de « voix » a recommencé et tout a repris sa place. »

D'ailleurs, on entend sa voix depuis plus de huit ans avec Virgin Mobile, et pendant de nombreuses années c'était la voix de Home Hardware, et aussi pour une promo de RBC.

Pour entendre plusieurs « spots publicitaires » mettant en vedette la voix de Karen Racicot, cliquez le lien ci-dessous :
http://www.karenracicot.com/vo/karenaudio.php?target=kr_vo_commercial_2013

« Dernièrement, j'ai joué "Solanges" dans Série noire et l’été dernier dans la Théorie du chaos dirigé par Stéphane Lapointe.  Je faisais la femme de Mario Jean.  Je suis super contente que finalement, j’ai réussi à gagner ma vie comme actrice. »


Photo tirée de son site internet

Elle mentionne aussi que même si elle vient d’une famille aisée, depuis son départ de la maison familiale à 18 ans, elle n'a jamais eu de support financier de ses parents.  « Je me suis toujours débrouillée.  Il a fallu que je fasse un cheminement personnel.  Pour être un bon acteur, il faut que tu saches qui tu es. Je viens de deux parents qui étaient des êtres extraordinaires, mais qui n’étaient pas des gens qui étaient faits pour être parents. Ça m’a rendu avec un peu plus de compassion. »

Chanteuse de Jazz

Récemment, Karen a commencé à chanter du Jazz.  « J’ai donné mon premier spectacle - un petit spectacle - à Toronto, il y a deux semaines. J’en donne un autre dans une semaine.  J’ai toujours chanté, mais j’étais trop gênée de chanter devant le monde.  Je suis en train de me créer une communauté d’amis musiciens.  On est tous pas trop connus, mais on ne sait jamais.  Je le fais pour l’amour de la musique parce que ça me rend très heureuse de chanter.  Finalement, ma formation de comédienne m’a servi puisque je suis capable de livrer un texte.  J’ai toujours aimé la musique. Ma mère adorait l’opéra. Mon père aimait le jazz et la musique classique. J’ai été élevée dans cet environnement-là. », ajoute-t-elle.


Karen qui montre ici le piano de sa mère lors de la vente de succession la fin de semaine dernière

Revenir à Sorel-Tracy de temps en temps ?

Karen Racicot racontait qu'elle venait faire son tour à Sorel-Tracy chaque année, pour voir sa mère et ses amis.  « Depuis la mort de ma mère, je suis revenue très souvent. Mais, c’était le fun Sorel lorsque j’étais adolescente.  Je travaillais à la brasserie Au kiosque dans le temps, pendant un an. J’aimais bien ça. C’était avant d’aller à l’école de théâtre.  J’ai commencé à sortir très jeune dans les discothèques, faut dire que ça bougeait dans ce temps-là !», concluait-elle.

http://www.karenracicot.com/

 

Montage Vidéo Demo

 

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