Technologie avant-gardiste
LE CTTÉI obtient un financement de 2,3 M $


L’équipe du CTTEI en compagnie de Fabienne Desroches, directrice générale du Cégep de Sorel-Tracy, Hélène Gignac, directrice et Jean-François Vermette, chef de projets, Julie Gendron, chef de laboratoire et Claude Maheux-Picard, directrice technique.


vendredi 02 juin 2017

Le Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI) vient d’obtenir un financement de 2,3 millions $ concernant le développement d’une expertise unique qui bénéficiera aux industries et aux hôpitaux.

L’organisme a reçu la majeure partie de son financement soit 2 085 000 $ du Conseil de recherches en science et en génie du Canada (CRSNG).

Une somme d’environ 500 000 $ provient d’entreprises et partenaires qui s’engagent au plan financier tout en fournissant des services durant les cinq prochaines années.

Création d’emplois

La réalisation du projet « Oxydation hydrothermale appliquée aux problématiques environnementales québécoises » permettra l’embauche d’un ingénieur à temps plein dès l’automne prochain et de 3 à 6 étudiants.

« Un procédé hydrothermal permet de traiter une panoplie de polluants organiques tels les boues municipales, boues de papetières, effluents* industriels ou d’hôpitaux », illustre Jean-François Vermette, biophysicien et chef de projet au CTTÉI.


Les partenaires du projet inédit d’Oxydation hydrothermale du CTTEI sont tous réunis.

Première au Québec

Ce projet est une première au Québec et semble-t-il, au Canada.  Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin s’est dit fier d’être partenaire du CTTÉI. « Cela s’inscrit en continuité avec la reconnaissance de Sorel-Tracy comme Technopole en écologie industrielle. C’est une occasion pour la Ville de mieux gérer les boues de ses étangs aérés mais également de devenir une vitrine technologique dans ce domaine », a-t-il dit.

Depuis 2008, l’équipe du CTTÉI se démarque par la qualité de ses recherches et ses travaux dans le domaine des procédés propres liés aux matières résiduelles.

Cascades

L’un des trois partenaires est l’entreprise Cascades, spécialisée dans le recyclage de papier. « Nos boues de papetières sont actuellement valorisées à 100 %. On s’associe avec le CTTÉI dans le but qu’on puisse générer une énergie propre qui permettrait de fabriquer de la vapeur sans émettre de gaz à effet de serre », explique de son côté Cécile Michoux, spécialiste des changements climatiques pour la compagnie dont le siège social est située à Kingsey Falls.

Présente à la conférence de presse, L’entreprise Terrapure propose à ses clients du monde industriel des solutions afin d’améliorer leur performance environnementale et d’augmenter leur efficacité opérationnelle. Par le passé, la compagnie a transigé avec des Français, Irlandais et des Californiens de San Diego.

« Avec le CTTÉI, on développe une plate-forme où l’on peut tester à chaque mois les eaux usées industrielles. On développe ainsi une solution innovatrice qui répond aux besoins de l'industrie », a soutenu Pierre Tremblay, ingénieur chez Terrapure qui est située à Châteauguay et à Burlington, en Ontario.
 

*Effluents industriels ou d’hôpitaux

*Un effluent industriel : les eaux usées produites par les  industries ou usines de pâtes et papier, mines.
 
Un effluent d’hôpitaux : les résidus de médicaments, produits liquides de stérilisation, produits d'entretien. Des produits souvent très chimiques que les stations d'épuration ne sont pas toujours en mesure de faire disparaître complètement.

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