Des auteurs sorelois qui osent prendre leur destin en main


L’auteur Éric Pépin a rencontré plusieurs lecteurs qui lui ont acheté son livre, La Quête qui reçoit de belles critiques sur son compte Facebook.


samedi 08 avril 2017

« J’avais quelque chose à dire et à raconter… et j’avais surtout envie de laisser quelque chose à la postérité »
-Éric Pépin (Photo en haut)

Éric Pépin est informaticien depuis 28 ans. En 2008, au lendemain d’une tempête de neige, une idée de roman de type Fantasy lui traverse l’esprit alors qu’il soulève une pelle remplie d’une bordée blanche.

Peu à peu, les personnages et l’histoire se façonnent dans sa tête. En août, l’homme s’impose une discipline d’écriture qui lui permet du même coup d’exprimer sa créativité.

Sept ans plus tard, en mai 2015, « La Quête » est publié par sa propre maison d’édition, Magidemo, le 29 mai 2015. Les lecteurs n’hésitent pas à le féliciter sur son compte Facebook. « Je viens de terminer la Quête, Tôme 1 et j’ai dévoré! Bravo Éric ! », écrit par exemple Christiane Veilleux.

Les auteurs comme Éric Pépin, Francine Grimard ou Sylvie Demers ont tous un point en commun. Ces Sorelois publient leurs propres livres. Pas question d’attendre ni d’espérer une réponse positive de l’une des 100 maisons d’édition au Québec.


Francine Grimard et Sylvie Demers sont très satisfaites de leur participation au Salon A compte d’auteur qui lui ont permis de faire de belles rencontres.

À l’étranger

Active sur les réseaux sociaux, Francine Grimard a écrit un livre pour enfants, La Mission de la petite âme qui s’est vendu à plus de 2000 exemplaires. Un best sellers, en fait. La Soreloise donne des conférences sur le Web. C’est de cette façon qu’elle s’est fait connaître en Europe. De l’autre côté de l’océan, on lui commande ses livres. « Les Européens, dit-elle, sont attirés par des lectures à caractère spirituel. »

Récemment, les lecteurs de Sorel ont rencontré ces romanciers lors du Salon À compte d’auteur, présenté fin mars à la Salle Jani-Ber.

Plusieurs ont acheté les livres de Francine ou de Sylvie Demers. Les adultes ont encouragé Éric Pépin. Dans ses livres, Éric décrit des scènes plus osées. « Sur mes couvertures, j’averti mes lecteurs de ce qu’ils peuvent trouver. L pour langage vulgaire, V pour violence graphique et X pour sexualité explicite. « Si le contenu peut les choquer, ils le sauront avant de l’acheter. »

L’histoire de ses deux premiers romans parlent du royaume de L’Eprahna et d’un coup d’État. Ses lecteurs ont suivi les péripéties du tyran Dante ou de la princesse Mairead. Éric est fier de l’engouement suscité par ses livres. Surtout, il sait qu’un jour, il se rendra à la Bibliothèque nationale de Montréal. « Je vais y aller avec ma fille et lui montrer mes livres. J’avais quelque chose à dire et à raconter, conclut-il, et j’avais surtout envie de laisser quelque chose à la postérité. »

Maison d’édition

Avant de publier son premier roman, il l’a fait lire à un groupe de cinq personnes de son entourage. Il a noté les commentaires pertinents et a travaillé son ouvrage.
Éric a suivi une formation auprès d’une entreprise qui se spécialise à aider les auteurs à réaliser leur rêve. https://www.mini-genie.com/

Pour en savoir plus : Facebook d’Éric Pépin : www.facebook.com/magidemo
Francine Grimard : https://www.facebook.com/francine.grimard.7?fref=ts
Sylvie Demers : https://www.facebook.com/sylvie.demers.1840?fref=ts
 
 


240 visiteurs au Salon À compte d’auteur


L’organisateur du Salon À compte d’auteur, Ghislain Larocque précise que 240 visiteurs ont pris la peine de se déplacer pour le Salon A compte d’auteur qui avait lieu à la fin mars à la salle Jani Ber.

« Je suis satisfait de ce premier évènement et c’est sûr qu’il y aura une 2e édition en mars 2018 », a expliqué M. Larocque. L’homme sait qu’il est à contre-courant.

L’enquête sur les pratiques culturelles au Québec (EPC) publiée en 2016 révèle que 59 % des adultes lisent au moins un livre par mois. Les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à lire des livres (67 % contre 49 %).

Et les anglophones lisent plus que les francophones (69 % contre 57 %). Depuis 10 ans, les Québécois lisent 3 livres de moins par année (de 19 à 16).

Qu’à cela ne tienne, M. Larocque veut continuer d’aider les auteurs indépendants à vendre leurs œuvres. D’autres salons sont à prévoir en en octobre à Gatineau et novembre à Lachute et en 2018, à Valleyfield et Drummondville.
http://www.saloncompteauteur.ca/

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