mardi 04 octobre 2016

Projet de loi 110 : le conseil de Sorel-Tracy demande au gouvernement du Québec de respecter l’autonomie des municipalités en matière de négociations et de relations de travail

Sorel-Tracy, le 3 octobre 2016 – C’est par une résolution unanime que le conseil municipal de la Ville de Sorel-Tracy a adopté lundi soir une résolution qui réaffirme le principe du droit à la libre négociation avec ses employés. Dans la foulée du projet de loi 110 qui permettrait aux villes d’imposer les conditions de travail en cas d’impasse dans les négociations, le maire et les conseillers ont plaidé en faveur de l’autonomie municipale dans les relations de travail.

« On est en train de faire une loi qui va s’appliquer mur-à-mur pour régler les problèmes des grandes villes comme Québec et Montréal, alors que nous, on a toujours négocié de bonne foi et de façon libre. Le principe de la libre négociation et le respect envers nos employés pour nous, ce sont des valeurs importantes. La région de Sorel-Tracy connaît depuis les 30 dernières années une période de stabilité dans les relations de travail tant dans le secteur industriel que dans le secteur public. On a toujours défendu les droits des travailleurs et, cette loi-là, ce n’est pas vrai qu’elle va venir changer nos bonnes habitudes » de résumer le maire Serge Péloquin.

Par cette résolution les élus se sont engagés à ne pas avoir recours à la loi 110 concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement de différends dans le secteur municipal advenant son adoption par le gouvernement du Québec et demandent que les villes qui le désirent puissent s’y soustraire.

La Ville de Sorel-Tracy compte trois groupes d’employés syndiqués, les cols bleus, les cols blancs et les pompiers.

Ville de Sorel-Tracy

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