mercredi 30 mars 2016

Suite à notre entrevue avec Serge Péloquin et Jocelyn Mondou
Réaction de l'ex-président du Festival de la gibelotte, Denis Gagné

Voici la réaction de l'ex-président du Festival de la gibelotte, Denis Gagné, suite à l'article paru le SorelTracy Magazine au sujet du Festival de la gibelotte, avec Messieurs Serge Péloquin et Jocelyn Mondou.
Réf.:
http://www.soreltracy.com/2016/mars/25m.html

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Bonjour,

Au sujet de la gestion pitoyable du Festival par les membres du c.a., j'aimerais rappeler que le conseil d'administration était formé de bénévoles, dont certains sont des gestionnaires d'entreprises de la région qui travaillent depuis plusieurs années au bon fonctionnement de leur entreprises, et qui encore aujourd'hui, accepte des responsabilités au sein de d'autres c.a. afin d'aider au bon fonctionnement de divers organismes qui viennent en aide à la population de Sorel-Tracy.

De plus, il y avait à titre de membres du c.a., deux conseillers municipaux et le directeur des Loisirs de la Ville de Sorel-Tracy, qui se font indiquer par le Maire, qu'ils sont de PITOYABLES GESTIONNAIRES, c'est très dur comme affirmation.

J'ai siégé pendant 9 ans au conseil de Ville de Sorel-Tracy et malgré nos différents, nos conflits internes et nos visions très différentes, jamais le Maire de l'époque n'a traité un conseiller de PITOYABLE GESTIONNAIRE. Mais chacun a sa façon de diriger.

Il est écrit que le Festival a un déficit de 243 000$. Regardons ces chiffres d'un peu plus près. Selon cet article, il y a 150 000$ de marge de crédit, 25 000$ pour un prêt Accord-D et des factures totalisant 67 000$ à payer. La marge de crédit de 150 000$ est présente dans nos budgets et bilans depuis 2011-2012. Nous devions en tenir compte à chaque budget et tout faire pour en diminuer la taille.

De plus, le Festival a l'obligation de payer les intérêts engendrés par cette marge, ce qu'il a toujours fait et en tenir compte lors du bilan. Jamais jusqu'à aujourd'hui, la ville n'a déboursé un sous pour cette marge de crédit qui a toujours fait partie des prévisions budgétaires.

Quant au 25 000$ d'un prêt Accord-D, il s'agit d'un outil que l'institution financière met à la disposition des entreprises afin de suppléer parfois au manque de liquidités. À chaque début d'année (janvier ou février) et aussitôt que les premières subventions arrivaient, il était entièrement remboursé. Au moment où j'écris ces lignes, on me signale qu'il serait remboursé.

Il est également écrit qu'il y a des factures pour un montant de 67 000$ à payer et que la ville a fait un chèque de 57 000$, alors nous voilà à des années lumières du déficit de 243 000$. Rappelons que depuis 2014, la subvention municipale à été réduite d'environ 50% et qu'il était devenu de plus en plus difficile dans ce contexte de boucler le budget.

Malgré cela, le bilan financier de 2014 indiquait un déficit d'opérations d'environ 9000$ et en 2015 d'environ 11 000$. Voilà selon moi une preuve que les finances du Festival étaient très bien gérés.

Au sujet des contrats des scènes et des équipements techniques (son et éclairage), depuis 2013 nous avions une entente avec StageLine et Solotech pour la scène principale située au quai Richelieu. Pour les autres scènes (Carré Royal, Marché Richelieu, chapiteau, rues, etc.) les contrats étaient partagés entre Boulevard Musique et Steph Musique.

Au sujet des questionnements de Jocelyn Mondou, il est de la responsabilité de tous les membres du c.a. de poser les questions menant à éclaircir toutes ambiguïtés ou répondre à toutes incertitudes ayant lien avec les décisions prise par le c.a.

Si Jocelyn Mondou a encore aujourd'hui des questions au sujet du Festival, il se doit de les adresser aux personnes concernées.

Denis Gagné
Ex-président du Festival de la gibelotte

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