jeudi 25 février 2016

La Laiterie Chalifoux en mode croissance
Lancement d’un nouveau produit le Fromage Blanc Riviera
Par Annie Bourque


Alain Chalifoux, président de la Laiterie Chalifoux, Michel Debes, Frederic Madon et Jean-Marie Ceruffi, trois dirigeants de la Coopérative Alsace Lait et Marcel Robert, directeur-général de la Chambre de commerce de Sorel-Tracy métropolitain posent en montrant les nouveaux produits dont Le Fromage Blanc de Riviera qui sont vendus déjà en épicerie. Crédit : Philippe Manning.

Tempête de neige ou pas, hier soir, près d’une centaine de gens d’affaires de Sorel-Tracy ont célébré l’audace, l’innovation et la détermination de la Laiterie Chalifoux, à l’occasion du lancement du nouveau produit Le Fromage Blanc.

L’événement a même suscité la visite de trois dirigeants de la Coopérative Alsace Lait qui investissent dans l’entreprise soreloise.

Le nouveau produit Le Fromage Blanc n’est ni un yogourt grec, ni un fromage cottage, mais plutôt un fromage crémeux. Sur les tablettes des épiceries, on retrouve quatre saveurs dont fraises, framboises, vanille et nature. « C’est un bon dessert laitier doux et très santé au goût comparable à la crème glacée », allègue Martin Valiquette, directeur général de la Laiterie Chalifoux, au cours d’une entrevue au SorelTracy Magazine.

Le fromage blanc est un produit peu connu au Québec. Il a un taux élevé en calcium et riche en protéines. « C’est une belle alternative au yogourt grec. »

Passionné par la création

Les Sorelois connaissent peu ce grand gaillard, un Montréalais qui travaillait auparavant pour le fabricant de yogourt Liberté dont la marque a été achetée en 2010 par Yoplait. « Je suis tombé dans le yogourt un peu par hasard. J’ai postulé pour un job d’été et finalement, j’y suis resté durant 20 ans », explique Martin.

La responsable du marketing à la laiterie Chalifoux, Sonia Santos parle de lui comme un créateur de tendances laitières. « J’ai toujours été passionné par la création. Au fond, je suis peut-être un artiste frustré », avoue-t-il.

À son arrivée à Sorel-Tracy, le président Alain Chalifoux lui a accordé sa pleine confiance. « Alain est un entrepreneur-né, prêt à prendre des risques. On se comprend mutuellement et on a une complète transparence. »

Succès inespéré

Toute l’équipe a voulu mettre à l’avant-plan la marque Riviera, et ce, sur le marché canadien. Après plus de deux ans d’efforts, la mission est accomplie. Les ventes ont augmenté de 30 %. Le marché s’est agrandit.

« En Colombie-Britannique, les gens adorent nos produits. Là-bas, près de 30 % mangent bio », explique de son côté le président Alain Chalifoux.

Face à cette croissance, des projets d’agrandissement de l’usine sont envisagés. De plus, l’entreprise a aussi une dizaine de postes à combler. En peu de temps, le nombre d’employés est passé de 135 à 203 employés.

« On ne s’attendait pas à un si gros succès au Québec. Notre équipe a réussi à établir un bon réseau de distribution sur une période de six mois », ajoute Martin Valiquette. Un tel effort demande normalement des mois et des années de travail.

L’erreur à éviter

Au quotidien, Martin Valiquette avec son équipe de recherche et développement incluant le directeur Nicolas David ont toujours en tête de nouvelles idées de produits. Ils sont littéralement des précurseurs.
 
Imaginez le défi. Être capable de créer un produit susceptible d’être aimé auprès de la clientèle des 18-49 ans, des soccer mom et des gens préoccupés par leur santé. « L’erreur, dit-il c’est de vouloir faire plaisir à tout le monde. Notre but, c’est de créer de bons produits qu’on aimera savourer et qui rappellent la nostalgie française. »

Marque forte

Le président Alain Chalifoux est fier de son équipe qui a réussi en peu de temps un défi de taille : créer une marque forte avec le nom RIVIERA. « Tous les employés ont mis l’épaule à la roue et les réseaux sociaux ont un eu un rôle énorme à jouer », commente-t-il.

Le gouvernement canadien vient d’octroyer un prêt sans intérêt de 400 000 $ du ministère du Développement économique Canada qui va permettre l’achat d’équipements nécessaires à la production des nouveaux produits.

 

La fierté des Sorelois

« Les Sorelois ont adopté nos produits. Les ventes ici sont très bonnes. Les gens ont embarqué avec nous et nous encouragent », ont dit Alain Chalifoux et Martin Valiquette, respectivement président et directeur général de la Laiterie Chalifoux.

« Notre entreprise, ajoute Martin, se distingue à l’échelle canadienne et je pense que les Sorelois en sont très fiers. »

En Colombie-Britannique, les produits de l’entreprise soreloise ont la cote. À Toronto, mardi de cette semaine, une vingtaine de journalistes et blogueurs de la presse gastronomique ont découvert à leur tour la gamme Riviera Petit Pot. La réaction a été fort positive. Cela signifie de la visibilité dans des médias nationaux comme Châtelaine, Huffington Post, ect.

À quand les Maritimes qui représente par ailleurs un marché de 800 000 habitants ? « Cela s’en vient, mais on n’est pas encore rendu là », affirme Alain Chalifoux.

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