Festival de la gibelotte : Le conseil municipal embarque

SOREL-TRACY (STM), 12 décembre 2016 - Le maire de Sorel-Tracy est satisfait de la tournure des événements qui permettront la tenue d’un Festival de la gibelotte l’été prochain au cœur du centre-ville, et pour les fêtes du 375e.

« Tout le monde est content. D’abord et avant tout, on a un accord consensuel et on attendait la réponse du Festival de la gibelotte. Non seulement on fête notre 375e anniversaire, nous, la Ville de Sorel-Tracy, mais aussi le fait que le festival en est à sa quarantième année d’existence », explique en entrevue au SorelTracy Magazine, Serge Péloquin.

L’été dernier, le festival n’a tenu que sa traditionnelle course à pied, mais pour le maire Péloquin, l’arrivée d’un nouveau conseil d’administration au festival a été la bougie d’allumage

« Quelle bonne initiative d’avoir fait un pas en arrière pour mieux comprendre afin que les gens se repositionnent. Oui, on a un bon momentum pour 2017, avec nouveau conseil d’administration au sein du Festival de la gibelotte.  Aussi, l’apport de la MRC Pierre-de-Saurel en tant que fête régionale, ça donne l’occasion de rebondir positivement », ajoute le maire Péloquin.

« La fête est importante pour les Sorelois. Mais nous, en tant qu’administrateurs, c’est de l’argent public. C’est important qu’il y ait une saine gestion et il est important d’arriver à l’équilibre budgétaire. Les gens qui voient un festival avec déficit sur déficit, ça n’envoie pas un bon message. Benoît Lefebvre et son conseil d’administration vont prendre les choses en main et on a dit ok, on vous donne tout ce que vous avez besoin pour le faire, on est derrière vous et qu’on en fasse une réussite pour tout le monde ».

L’organisation avait fait une demande de 140 000 $ à la Ville, ce que le conseil a accordé, tout en prenant soin de dire que c’est au-delà des sommes versées normalement par une entité municipale pour une organisation du genre. Mais il y a des conditions.

« On donne ce que le festival a demandé. C’est même en haut de la moyenne québécoise qui est entre 6 et 8 pour cent du budget moyen. À 600 000 $, à 6 à 8 pour cent, ce serait environ 36 000 $. Nous, on donne trois fois plus. Oui, on y croit. La seule exigence : réduisez la marge de crédit de 25 000 $ cette année, on fera un autre effort l’an prochain et vous serez les seuls responsables en ayant redressé votre administration. Le conseil dit que ce n’est pas normal qu’une Ville cautionne une marge de crédit pour un OBNL. Ça a été fait dans le passé de façon temporaire pour les aider. La marge n’a jamais été remboursée », précise le maire.

« L’objectif de la Ville est de continuer d’aider le festival et qu’il trouve le moyen de réduire la marge de crédit. Envoyez un message positif aux citoyens parce que ce sont les citoyens de la Ville qui supportent leur marge de crédit. »

Par contre, le milieu doit également s’impliquer.

« Il faudrait que les partenaires autour soient présents aussi. À qui ça profite le festival? M. Bibeau c’est ce qu’il a dit. Ça profite au centre-ville, aux marchands, aux restaurateurs, aux marchands, aux tenanciers de bar. Alors, eux qui en profitent tant que ça, allez-y donc aussi. C’est ce qui a été dit par M. Bibeau. On y va, la MRC y va, les commanditaires vont y aller. Mais le centre-ville, vous aussi, soyez de la partie. Dites présents », conclut M. Péloquin.

Entrevue : Jean Doyon
Rédaction : Nelson Sergerie

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