18 septembre 2015

Plainte d’un citoyen contre Serge Péloquin
Le maire entièrement blanchi par la Commission municipale
Par Stéphane Martin

La Commission municipale du Québec a laissé tomber hier son enquête entreprise contre le maire de Sorel-Tracy à la suite d’une plainte déposée par le citoyen Gilles Lemieux. Ce dernier soulevait une possible situation de conflits d’intérêts de Serge Péloquin dans les négociations de gré à gré qui ont lieu depuis plusieurs mois entre la ville et les représentants de SDD-Conporec. Les commissaires ont jugé du non-fondement de la plainte.

« Ce type de plainte non fondée est déplorable pour l’administration publique. Nous en sommes encore à comptabiliser le montant des frais judiciaires encourus. Ce sont tous les citoyens qui paient pour ça », déplore Serge Péloquin.

Dans un plaidoyer de plus d’une trentaine de minutes, retransmis aux médias présents lors de la conférence de presse, le procureur de la Ville de Sorel-Tracy, Me Louis Coallier n’a pas été tendre à l’endroit du citoyen Gilles Lemieux : « La plainte, comme rédigée, m’apparaît à la première lecture fortement habille et extrêmement troublante. Et je comprends que la Commission municipale se soit saisie du dossier …. Après analyse du dossier, cette plainte est l’un de plus joli pétard mouillé que j’ai vu dans ma pratique. Elle n’a aucun fondement », disait le procureur de la ville.

« Je vois assez souvent des gens de bonnes fois se dévouer pour une population. Il y a toujours des mécontents, des opposants systématiques et chroniques et souvent, les anciens candidats défaits en font partie », poursuivait Me Coallier.

« On demande à nos politiciens de conserver la plus haute éthique. Ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas impliqués dans les secteurs économiques. On ne demande pas au maire de se placer dans une tour d’ivoire et de se déconnecter de l’activité économique de sa région. Plus la région est petite, plus on transige avec les mêmes acteurs. Ça ne veut pas dire qu’on les favorise »
, concluait-il.

Contacté par le STM, le principal intéressé s’est contenté d’émettre un seul commentaire écrit qu’il a composé pour les représentants des médias : « Comme citoyen, le but de ma démarche était d’informer le ministère des Affaires municipales de mes préoccupations dans l’administration publique et non de causer un préjudice à qui que ce soit.  Après analyse, le ministère a jugé bon de transmettre le tout à la Commission municipale afin que la plainte soit entendue, ce qui a été fait en partie. Le commissaire qui a entendu la plainte a informé l’audience présente dans la salle que dans sa forme actuelle la commission ne peut, en vertu du code d’éthique des élus de Sorel-Tracy, imposer de sanction pour le non-respect d’une valeur. J’invite donc les élus de Sorel-Tracy à modifier son code d’éthique, règlement #2249, afin que celui-ci reflète leur volonté de sanctionner le non-respect d’une valeur. Pour moi, le tout est maintenant terminé », déclare Gilles Lemieux.

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