Pôle logistique à Contrecoeur :
Encore loin de la première pelletée de terre
Par Stéphane Martin


Le ministre délégué au Transports et à l’Implantation de la stratégie maritime, Jean D’Amour

Le ministre délégué au Transports et à l’Implantation de la stratégie maritime, Jean D’Amour, était de passage jeudi à Sorel-Tracy dans le cadre d’un dîner-conférence organisé par la Chambre de commerce. L’occasion était pour Monsieur D’Amour de présenter sa stratégie devant plus de 125 gens d’affaires. Le ministre a également été interpellé sur certains enjeux de la région, dont le pôle logistique de Contrecoeur.

Dans ce dossier, les réponses du ministre D’Amour indiquent que nous sommes encore loin de la première pelletée de terre. «Ça dépend, entre autres, de la disponibilité des terrains. Dans certains cas c’est déjà fait, dans d’autres cas, il faut voir comment le territoire va s’harmoniser. On est déjà en lien avec tout le monde. Madame Dansereau (mairesse de Contrecoeur) pourrait témoigner que l’on est déjà dans l’action. Ce n’est pas simple, si on veut vraiment bien définir nos territoires et aller chercher du développement, ce n’est pas la semaine prochaine qu’on doit commencer à travailler. On a dû le faire il y a un an et c’est ce que l’on fait actuellement ».


1ère rangée en bas : Sylvain Rochon (Député de Richelieu), Suzanne Dansereau (Mairesse de Contrecoeur), Jean D'Amour (Le ministre délégué au Transports et à l’Implantation de la stratégie maritime), Jean-Pierre Letarte (Chambre de commerce).  Debout : Claude Pothier (préfet de la MRC), Serge Péloquin (Maire de Sorel-Tracy), Benoit Soucy (Richardson), Jacques Thivierge (Commissaire industriel).

Si dans le passé trois villes se disputaient l’intégralité du projet, Jean D’Amour est maintenant catégorique sur la complémentarité de Montréal, Vaudreuil-Soulanges et Contrecoeur. « Les pôles devront être complémentaires. Il y a Montréal, qui est un pôle en soi important. Il y a Contrecoeur, qui est le lien de développement du port de Montréal où il y a une importante zone industrielle que l’on veut exploiter. Nous avons aussi besoin de Vaudreuil-Soulanges. Notre rôle à nous, c’est de développer le Québec. On veut que l’inter modalité s’exerce entre les camions qui entrent, il y a le réseau ferroviaire qui est présent aussi et à Montréal autant qu’à Contrecoeur, il y a le fleuve. Moi j’appelle ça le meilleur des mondes, on voit la possibilité d’aller chercher le maximum en terme de développement ».

Ailleurs en province, la Stratégie maritime présentée par Jean D’Amour devrait entraîner la création de 30 000 emplois directs d’ici 2030. Elle vise une utilisation optimale et responsable du potentiel maritime québécois et comporte différentes mesures destinées à mettre en valeur le transport maritime, le tourisme et les ressources marines du territoire.

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