LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : mercredi 11 février 2015 14:11

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mercredi 11 février 2015

Selon le syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu (CSQ)
Les offres du Gouvernement aux enseignants sont insensées et inacceptables

C’est avec colère que les enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu ont pris connaissance des offres du gouvernement du Québec en vue du renouvellement de leur convention collective. Plus de 130 d’entre eux ont participé à une rencontre d’information offerte par le syndicat. Ces enseignantes et enseignants sont déterminés à voir s’améliorer les services directs aux élèves, notamment ceux en difficulté, et s’attendent à ce que le gouvernement passe enfin de la parole aux gestes pour investir dans la réussite et valoriser la profession enseignante.

« Ce qu’on nous a mis sur la table témoigne d’un manque de respect flagrant pour les élèves et pour le travail effectué au quotidien par le personnel enseignant. Cela va à l’encontre du gros bon sens ! Les enseignantes et enseignants veulent pouvoir s’occuper de tous leurs élèves ! Encore faut-il qu’ils en aient le temps et les moyens. Décidément, le gouvernement vient de nous démontrer que les colonnes de chiffres sont sa seule préoccupation, et non pas les milliers d’élèves affectés par ses offres, dont une grande majorité d’enfants vulnérables », a déclaré la présidente du Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu, Mme Sonia Éthier.

Voici les principaux éléments de l’offre gouvernementale aux enseignantes et enseignants:
- Augmentation du nombre d’élèves par classe, modulation de leur nombre et abolition de la moyenne d’élèves par groupe ;
- Plus d’élèves en difficulté dans les classes : abolition de la valeur pondérée des catégories d’élèves en difficulté pour la composition de la classe et retrait des définitions permettant de mieux cerner leurs besoins ;
- Augmentation du nombre d’heures assignées à l’école par la direction et importante diminution de l’autonomie professionnelle ;
- Traitement des tout-petits comme des grands : retrait de la moyenne du nombre d’élèves par groupe, recul de l’entrée progressive au préscolaire, davantage de groupes à plus d’une année d’études en permettant le regroupement d’élèves du préscolaire avec la première année ;
- Augmentation de la précarisation des enseignantes et enseignants, surtout en formation professionnelle et à la formation générale des adultes.

Parce que les enjeux de réussite sont majeurs, les enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu demandent que l’on réduise la taille des groupes en considérant tant la présence ou l’intégration des élèves en difficulté que la quantité des services qui leur sont offerts. « Cela permet de consacrer plus de temps à chacun de nos élèves, de faire de la prévention et du dépistage, tout en réalisant une intervention auprès des plus vulnérables », a précisé Mme Éthier, qui milite aussi pour que soit davantage reconnue l’autonomie professionnelle des enseignantes et enseignants et pour diminuer leur précarité.

Profil du Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu

Le Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu représente environ 600 enseignantes et enseignants à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire et secondaire, de même qu’aux secteurs de la formation générale des adultes et de la formation professionnelle. Il est affilié à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE CSQ).

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