jeudi 23 octobre 2014
Fusillade à
Ottawa: le point de vue via
l'Assemblée nationale à Québec
Le conseiller politique de la
CAQ - Montarville, Jean-Bernard
Emond, tenait à exprimer le
point de vue d’un sorelois qui a
vécu la journée à l’Assemblée
nationale à Québec. Il
mentionne dans son commentaire
envoyé au STM, qu'il a un bureau
à l’aile parlementaire de la CAQ
en tant que conseiller politique
pour la députée de Montarville
Nathalie Roy.
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Je me trouvais
au 3è étage lorsque la nouvelle
de la fusillade d’Ottawa a
commencé à sortir sur les
réseaux sociaux et les réseaux
d’informations continus. Les
députés
étaient pour la plupart tous en
direction du Salon bleu pour le
début des travaux
parlementaires.
Malgré le peu d’information qui
filtrait à ce moment, les
services de sécurité ont agit
très rapidement: tous les
visiteurs (groupes
d’étudiants,…) ont dû quitter
l’Assemblée, les points de
contrôle ont été renforcés,…
Les
parlementaires ont tout de même
tenus à procéder avec les
travaux parlementaires: le
Premier ministre, le chef de
l’opposition et celui du 2e
groupe d’opposition ont tour à
tour indiqués que des actes
semblables ne devaient pas
entraver le processus
démocratique, mais qu’il fallait
allez de l’avant. La période de
questions s’est donc déroulée
sans aucun spectateur dans les
gradins, mais plutôt avec des
agents armés de la Sureté du
Québec. Assez surréaliste…
Lors de mes
déplacements à l’intérieur et à
l’extérieur de l’Assemblée
nationale, j’ai constaté un
nombre beaucoup plus imposant de
gardiens, policiers,…
Je souhaite
vivement que ces actes soient
des actes isolés et que
l’Assemblée nationale, qui est
la maison du peuple, ne devienne
pas un «bunker» inaccessible
pour les citoyens québécois. Il
faut comprendre que bien que les
mesures de sécurité y soient
beaucoup plus importantes depuis
que Denis Lortie en 1984 s’est
introduit armé et en uniforme
militaire dans l’hôtel du
Parlement du Québec, tuant sur
son passage trois personnes et
en blessant treize autres,
l’Assemblée nationale est
reconnu comme un des parlements
les plus ouvert et accessible au
monde. Il suffit de se rendre
dans des endroits comparables
aux États-Unis pour s’en rendre
compte.
Ce soir
(hier), le drapeau du Québec
flottant sur l’Assemblée
nationale est en berne. Toutes
nos pensées accompagnent les
familles éprouvées par cette
terrible tragédie.
Jean-Bernard Emond
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